Journée mondiale contre l'exclusion / l'aliénation parentale - 25/04

Au cours de ces dix dernières années, l'association « J’aime mes 2 parents », dont le siège social se situe à Hellemmes, a entendu, lu, vu, rencontré et pris connaissance de près de 3 420 situations critiques ; 3 420 familles Françaises appelant au secours… face à l'exclusion parentale subie, face à de terribles violences psychologiques endurées, appelées plus communément « aliénation parentale » ou bien encore « emprise et manipulations psychologiques sur l'enfant » afin de programmer ce dernier dans le but de lui faire rejeter, puis haïr, aveuglément, l’un de ses deux parents et souvent, de façon collatérale, les autres membres familiaux du parent ciblé, faisant ainsi participer activement l'enfant à la séparation parentale conflictuelle qui, pourtant, ne le concerne pas !

Car chaque enfant aime indépendamment ses deux parents... Or, si l'emprise exercée par le parent manipulateur fonctionne, l'enfant s’enferme alors dans un rôle inculqué dit d’« enfant-soldat », perdant ainsi, au fil du temps, son libre[1]arbitre, ce qui devient alors absolument dévastateur pour son développement futur, pour son équilibre psychoaffectif et pouvant même engendrer l'altération du développement cognitif auprès des jeunes enfants.

L'enfant, première victime, est bien trop souvent négligé, ses avis ne comptant pas et lorsqu'il est ainsi manipulé, psychologiquement, par l’un de ses parents, au cœur-même du conflit parental aigu compte tenu de la séparation, ses droits demeurent alors transgressés ; sa légitimité à la vie familiale, incluant tant sa famille maternelle que paternelle, se trouve bafouée au plus haut point. L'enfant devenu instrument du conflit de ses parents, pour ne pas dire devenu une arme stratégique afin d'assouvir les desseins les plus vils qui soient du parent manipulateur cherchant, coûte que coûte, à éradiquer la relation de l'enfant avec l'autre parent, subit des abus psychologiques majeurs dont les conséquences pourront le marquer à vie. C'est pourquoi la grande urgence est d'y mettre fin au plus vite.

D'ores et déjà des dizaines de milliers d'enfants, pour ne pas dire des centaines de milliers, voire davantage, se trouvent, aujourd'hui, en réel danger et bien d'autres, hélas, s'ajoutent encore, jour après jour...

D'où l'urgence d'agir et de lutter au plus vite, professionnellement et efficacement contre une telle maltraitance psychologique.

Selon le degré et la fréquence des manipulations et de l’emprise mentale exercées sur l’enfant par le parent toxique, au cœur d'un conflit infernal, la « disparition » du parent ciblé et collatéralement celle des autres membres familiaux de ce parent-là, deviennent alors, dans les cas les plus graves, inéluctables, compte tenu d'une justice familiale non formée à ces situations particulières (Environ 25% à 30% de l'ensemble des séparations parentales), une justice le plus souvent déstructurée, désœuvrée et même devenue incompétente pour agir compte tenu de l’absence d’écoute, du manque de personnels formés à ces situations particulières et sensibles, du manque de temps et de moyens.

Dans ces conditions, des erreurs inacceptables et des injustices flagrantes s'accumulent, à commencer par la non-application de la loi, par l'inapplication de certains jugements rendus, pourtant exécutoires, et même par la négligence des droits des victimes (enfants et adultes). Par conséquent, on se retrouve, y compris les victimes, face à un mur de silence, face à un personnel de justice manifestement dépassé, qui croule sous les dossiers, avec des délais d’attente dépassant l’entendement et des décisions inappliquées et/ou même inapplicables...!

Dans ces conditions, pour cette journée du 25 avril 2022, l'association « J'aime mes 2 Parents » a souhaité mettre l'accent sur l'enfant, victime centrale de tels abus psychologiques, l'enfant qui subit, l'enfant qui se trouve instrumentalisé alors que les désaccords et les conflits de ses parents ne le concernent pas directement.

Comme le rappelle fort bien la loi française : « La séparation des parents est sans incidence sur les règles de dévolution de l’exercice de l’autorité parentale. Chacun des père et mère doit maintenir des relations personnelles avec l’enfant et respecter les liens de celui-ci avec l’autre parent.» (article 373-2 du Code civil) et : « L’enfant a le droit d’entretenir des relations personnelles avec ses ascendants.» (L’article 371-4 du Code civil).

Alors oui, l'enfant doit pouvoir bénéficier de ses parents, de sa famille maternelle et de sa famille paternelle, d'autant plus qu'il les aime, d'autant plus qu'il en a besoin pour s'épanouir, pour se construire, pour devenir plus tard un adulte accompli, serein et équilibré au mieux.

C'est pourquoi, dans le cadre de cette 17ème journée internationale de lutte contre l’aliénation parentale (*), contre l’exclusion parentale, une journée partagée dans le monde entier au cours de laquelle un nombre de plus en plus important de pays (Plus de 50 à ce jour) englobant l’ensemble des continents et s'unissant chaque année le 25 avril, nous sensibiliserons la population de la Métropole Lilloise par la distribution de tracts et d'autocollants à l’effigie de l'enfant (Autocollant créé pour la circonstance) qui, malgré la séparation parentale, aime ses deux parents et n'a pas à subir la moindre instrumentalisation en cas de différends parentaux.

Sticker jm2p 25 04 2022 blanc 2

 Rendez-vous à Lille, le lundi 25 avril de 13h30 à 16h30 sur la Grand Place.

 Grand placede lille

 

Le respect absolu du droit fondamental à la vie familiale doit être appliqué conformément à la Convention Européenne des Droits de l'Homme, tant pour l'enfant que pour ses parents, sa famille maternelle autant que pour sa famille paternelle. L'enfant doit être protégé de tout abus psychologique et être reconnu victime, tant par les services de la justice familiale que par les professionnels de la santé et du ceux du secteur social. De même, la coparentalité doit être reconnue conformément à la loi du 4 mars 2002 (n° 2002-305) relative à l'autorité parentale, à la fois orientée sur l'intérêt de l'enfant et sur la coparentalité, en toutes circonstances, y compris lors des séparations particulière[1]ment conflictuelles...

L’intérêt de l’enfant est explicitement celui d’être élevé par ses deux parents, reprenant également l’esprit des dispositions édictées par la Convention internationale des droits de l’enfant.

« Aucun enfant ne doit devenir otage de la séparation parentale. Il aime indépendamment ses deux parents, sources de vie, nécessaires à la construction de sa vie et à son développement quotidien et futur.»

François Scheefer,

Président d’honneur de l’association « J’aime mes 2 Parents »

 

(*) : Appelée également dans un certain nombre de pays francophones « journée internationale pour la sauvegarde du lien parental ».

Le terme « aliénation parentale » étant celui employé à travers le monde, mais trop souvent mal compris dans les pays non-anglophones.

 

Grand Place de Lille Place du Général De Gaulle Centre-Ville, 59800 LILLE NORD FRANCE

Affiche jm2p 25 avril 2022