A la UNE ce semestre (2019 - ....)

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Au cours de chaque semestre, l'un(e) ou l'autre des membres du Conseil d'administration de l'association traitera une information qui nous paraît essentielle de faire connaître et à diffuser le plus largement possible et ainsi de lui donner toute sa place à la "Une du semestre", à compter de 2019.

Au cours de chaque trimestre, l'un(e) ou l'autre des membres du Conseil d'administration de l'association traitera une information qui nous paraît essentielle de faire connaître et à diffuser le plus largement possible et ainsi de lui donner toute sa place à la "Une du trimestre".
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Au premier semestre 2024 : Tout mettre en oeuvre pour faire intégrer la lutte contre les violences psychologiques subies par de plus en plus d'enfants lors de la séparation parentale ultra-conflictuelle, au « Plan d'action 2024-2027 contre les violences faites aux enfants »

 

L'absence continue et tout à fait anormale d'action en faveur de la protection de l'Enfant face aux violences psychologiques subies dans le cadre de la séparation parentale ultra-conflictuelle est totalement inadmissible compte tenu des abus qu'elles représentent. L’absence toujours anormale de prise en compte de ces abus au sein du plan d'action 2023-2027 contre les violences faites aux enfants est profondément scandaleuse.

Les violences et abus psychologiques infligés aux enfants (A titre d'exemples : Situation d’emprise, exclusion, manipulations, instrumentalisation, désaffection forcée envers le parent ciblé et collatéralement les autres membres familiaux du parent ciblé, conflit de loyauté imposé, perte du libre-arbitre, …), au cœur de la séparation parentale ultra-conflictuelle (Plus de 30% des séparations et affectant des millions d’enfants au fil du temps), ne cessent, hélas, de progresser, année après année.

Ce n’est pas faute d’avoir alerté les différents gouvernements, au fil du temps, depuis douze ans. Ils étaient supposés agir, mais rien n'a été fait...

De plus, ces violences et ces abus psychologiques engendrent un nombre de plus en plus important de jeunes, perturbés, cabossés, désœuvrés, exposés à de multiples pièges au sein de la société (Exposition à de multiples déviances et dérives), au risque de décrocher et d’exprimer une colère que la société n’est pas capable de juguler lorsque leur détresse familiale s'était engagée et/ou s’engage, malgré eux, les poussant même à devenir acteurs de conflits qui, à la base ne sont pas le leur, les plaçant en situation d’otages, compte tenu de la virulence du conflit de leurs parents et du profond conflit de loyauté qui s’installe.

Tout cela est non seulement irresponsable, mais cela est, avant tout, contraire à l'intérêt supérieur de l'Enfant et au respect de ses droits fondamentaux, tout comme vis-à-vis du droit fondamental à la vie familiale que tout citoyen (enfant comme adulte) est supposé détenir incontestablement. (Sauf si celai est bien entendu contraire à l’intérêt de l’enfant et avéré), affichant, de fait, de graves manquements quant au respect de la Convention Européenne des Droits de l’Homme (Article 8.1), de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (Articles 9, 12, 16, 18, 24) et de la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne (Articles 7 et 24), pour ne citer qu’elles.

Hélas ! :

Il n’y a pas que les crises économiques, agricoles ou bien encore sanitaires qui se répandent,

Il n’y a pas que la violence conjugale qui court… Loin de là !

Il n’y a pas que les violences physiques intra-familiales qui circulent !

Il y a toute cette violence et ces abus psychologiques (autres que ceux liés aux harcèlement scolaire), qu’on ne voit pas, qu’on n’entend pas, car ils sont avant tout psychologiques et pourtant particulièrement redoutables et très destructeurs, à commencer pour les enfants alors exclus de la moitié de leur patrimoine parental et conséquemment de la moitié de leurs racines (maternelles ou paternelles) parce que l’autre parent en a décidé ainsi, arbitrairement, et le plus souvent en toute impunité.

Or, la psychiatre et psychothérapeute familiale française, Marie-France HIRIGOYEN, qui travaille depuis plus de quarante ans sur les violences psychologiques, ne cesse d’expliquer que : « Les ressorts de l’emprise détruisent les capacités psychiques des victimes et les enferment dans une relation dont elles ont de plus en plus de mal à s’en sortir sans la moindre intervention efficace et professionnelle. Or, la violence psychologique attaque la personne dans son intégrité, sa santé psychique et physique. Et la violence psychologique peut être plus néfaste que la violence physique, elle peut détruire bien plus une personne et laisser des traumas plus importants. »

Et la justice familiale paraît, dans bien des cas, incapable de traiter et même de discerner ces faits de violences psychologiques, l’aspect destructeur dû à la virulence du conflit parental. Ce manque trouve généralement son origine pour cause de dysfonctionnements sérieux, de manque de moyens et de formations adaptés et même de professionnalisme de la part d’un nombre non négligeable d’intervenants, sacrifiant ainsi enfants et familles maternelles ou familles paternelles et même leur avenir et leurs relations socio-émotionnelles ! 

En 2008 déjà, la Défenseure des Droits des Enfants (Madame Dominique VERSINI) adressait aux Gouvernants de notre pays un véritable plaidoyer pour mieux préserver l'intérêt des enfants face à la séparation parentale conflictuelle (Titré : « Enfants au cœur des séparations parentales conflictuelles ») https://juridique.defenseurdesdroits.fr/doc_num.php?explnum_id=16194 afin d'améliorer au plus vite l’exercice de la coparentalité et de renforcer le droit de l’enfant à entretenir des relations personnelles et des contacts directs avec chacun  de ses parents.

A l'époque, déjà, plus d'un enfant sur quatre ne vivait pas avec ses deux parents.

Et, malheureusement, il y en a bien davantage aujourd’hui !

Ainsi, près de seize ans plus tard, non seulement l'exclusion parentale s'est gravement accentuée, mais elle ne cesse de mettre en danger un nombre grandissant d’enfants, les exposant à moult abus psychologiques endurés, compte tenu de la gravité des conflits parentaux liés à la séparation et venant même remettre en question la survie de toute possible coparentalité.

Et, si la situation reste inchangée, les problèmes majeurs de santé morale, de santé physique et des troubles d’ordre social ne cesseront de s’amplifier encore et encore, et de mettre plus à mal la société, notre société.

Il est du devoir de toutes et tous, à commencer par l’Etat et ses Pouvoirs publics d’y mettre un frein catégorique et d’agir en conséquence.

Or, l’intégration au plan d’action 2023-2027 de ces violences et abus psychologiques, afin de mettre en place des actions concrètes de protection, d’accompagnement des victimes et de prévention, est absolument essentielle et urgente ; une intégration suivie d’effet, impliquant, de fait, le lancement, sans perdre de temps, de mesures concrètes. Pas un jour n’est à perdre ! https://www.gouvernement.fr/dossier-de-presse/plan-de-lutte-contre-les-violences-faites-aux-enfants-2023-2027

Cela aurait déjà dû être fait dans le cadre du précédent plan d’action…

En effet, moult documents avaient d’ailleurs été transmis et des propositions faites tant auprès des services de Monsieur Adrien TAQUET dès 2019, alors Secrétaire d'Etat en charge de l'Enfance et des Familles, que de ceux de Madame Charlotte CAUBEL dès 2022, lorsqu’ils étaient en fonction (Secrétaire d'Etat chargée de l'Enfance).

Mais, à l’orée de ce printemps 2024, rien de concret n’est encore apparu à ce jour…

Quoi du plus grave ? Quoi de plus inconscient ?

Rappelons que le Président de la République, Monsieur Emmanuel MACRON, avait déclaré, l'an dernier à propos de ce nouveau quinquennat, que « La protection de l'enfance est et sera au cœur des cinq années qui viennent. » Or, nous y sommes depuis des mois maintenant…

Est-ce à dire que ces violences mentales, ces abus psychologiques seraient alors considérés comme étant dérisoires, négligeables ?

Et pourtant, cela affecte des millions de personnes ! D'ailleurs, bon nombre de nos voisins Européens et d'autres pays à travers le monde l’ont compris et agissent en conséquence.

Dans ces conditions, il est capital d’agir, tant sur le plan interministériel (Familles/Enfance/Justice) et de faire en sorte que Madame Sarah EL HAÏRI, Ministre déléguée, chargée de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles, de travailler sans délai sur la question afin de mettre enfin un frein à tant de drames et de tragédies familiales, à commencer pour les enfants et de pouvoir venir en aide à toutes ces victimes, préparer cette mise en place et limiter autant que possible ces violences et abus. L’action est urgente.

Le jeudi 25 avril 2024, sera d’ailleurs célébrée la 19ème journée internationale contre l’exclusion parentale, contre les violences psychologiques qu’impliquent la désaffection parentale (« aliénation parentale », terme globalement employé pour les pays anglo-saxons), la journée pour le maintien des liens parentaux avec l’enfant (énoncé souvent employé dans les pays francophones).

 Il serait donc essentiel qu’à cette date, une prise en compte, une concrétisation d’annonces relatives à lutte contre de telles violences psychologiques infligées puissent enfin intégrer le plan d'action 2023-2027 contre les violences faites aux enfants (ou, à minima, de faire la communication officielle de son intégration au plan d’action) et l’annonce de la mise en place d’actions concrètes qui seront alors programmées.

Il y a urgence si nous ne voulons pas que les jeunes générations actuelles et celles à venir, compte tenu de l’inaction face à ces violences et abus psychologiques endurés, viennent aggraver leur détresse, les difficultés et les crises de notre société.

(N’oublions pas que plus de 60% des jeunes (mineurs) interpellés lors des émeutes, au cours de l’été 2023, provenaient de familles mono-parentales avec plus ou moins de modes dysfonctionnels).

Chacun(e) a droit à sa vie familiale et tout enfant doit être protégé de toute violence, y compris psychologique et ses droits, aussi élémentaires soient-ils, doivent également être sauvegardés, c’est un devoir fondamental que la France doit garantir. 

Sinon, quel avenir pour la société, pour notre société, pour nos familles, pour nos enfants et les futures générations ?

Bis 2

 

Au second semestre 2023 : JM2P a saisi la Cour Européenne des Droits de l'Homme et la Commission Européenne !

 

En cette année 2023, l’association « J'aime mes 2 Parents » a introduit, plusieurs procédures incluant des plaintes établies suite à des injustices subies par des membres de l'association et leurs enfants, introduisant ainsi leurs affaires particulièrement probantes en terme de violation du droit à la vie familiale et de la non-protection des enfants auprès de la Cour Européenne des Droits de l'Homme (A Strasbourg, le mardi 25 avril) et de la Commission Européenne (A Bruxelles, le vendredi 4 août).

 

En effet, de par ses fautes, de par ses défaillances, la France, par le biais de sa justice familiale a ainsi pu encourager l’exclusion parentale, laissant ainsi le champ libre à l’instrumentalisation de l'enfant, l'exposant même, plus encore, à de possibles abus psychologiques graves (Phénomène dit d’ « aliénation parentale », profond conflit de loyauté, perte du libre arbitre, défaillances psychologiques et affectives, …), en dépit de son intérêt supérieur, de sa protection, de sa santé mentale, et, conséquemment, venir, de fait, saccager, voire détruire, des familles entières, au mépris du droit au respect primordial de la vie familiale pourtant fixé et rappelé tant par la Convention Européenne des Droits de l'Homme que par la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne.

Les plaintes provenant donc de membres de l’association visent les manquements de l’État défendeur (La FRANCE) à son devoir de protéger par tous les moyens possibles le respect de la vie familiale de chaque personne (Conformément à l'article 8 de la Convention Européenne des Droits de l'Homme (CEDH) et de l'article 7 de la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne (CDFUE)), qu'elle soit enfant ou adulte dans le cadre de procédures de séparations parentales/divorces parentaux particulièrement conflictuelles, mettant, qui plus est, à mal, le statut de l'autorité parentale accordée aux parents, les empêchant même d'entretenir régulièrement des relations personnelles et des contacts directs avec leurs enfants et, à l'inverse, pour les enfants qui se retrouvent anormalement victimes d’instrumentalisation (phénomènes d'exclusion et/ou dit d’aliénation parentale) empêchant ainsi tout possible maintien des relations personnelles et des contacts directs avec leurs deux parents (Au mépris de la Convention et de la Charte susnommées) et collatéralement avec les autres membres familiaux du parent ciblé et ce au mépris de l'intérêt supérieur de ces enfants (En violation de la Convention et de la Charte susnommées).

Les dysfonctionnements au sein des procédures, une justice familiale accumulant des erreurs, des retards inadmissibles et même contraires au droit, contraires à la Convention Européenne des Droits de l'Homme et de la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne viennent démontrer davantage de situations,,à la fois inhumaines et contraires, à ce que les Etats membres du Conseil de l'Europe (CEDH) et ceux de l’Union Européenne (CDFUE) sont supposés respecter. Le manque d’impartialité, des situations discriminatoires viennent tout autant s’ajouter, des inobservations et/ou des manquements vis-à-vis de la Convention Européenne des Droits de l'Homme et de la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne.

 

a] Or, au regard de la loi française, l’article 372 du C.C. (Code civil) précise que : « Le père et la mère exercent en commun l’autorité parentale ».

L’article 373-2 du C.C.  entend que: « La séparation des parents est sans incidence sur les règles de dévolution de l’exercice de l’autorité parentale. Chacun des père et mère doit maintenir des relations personnelles avec l’enfant et respecter les liens de celui-ci avec l’autre parent ».

Et l’article 371-4 du C. C. ajoute que : « L’enfant a le droit d’entretenir des relations personnelles avec ses ascendants ».

Malgré cet « arsenal » d'articles, la justice française dans les situations de séparation et/ou divorces conflictuels tend de plus en plus à ne pas appliquer sa propre loi, allant ainsi jusqu’à bafouer les droits fondamentaux des personnes impliquées, mettant clairement au supplice le principe même du droit au respect de la vie familiale, sans compter les pertes de temps régulières et intempestives afin d’empêcher toute possible restauration des liens familiaux et de dénigrer, ainsi, tant les implications issues de l’autorité parentale (conjointe) que le respect du maintien du lien et des relations personnelles avec l’enfant alors que rien ne s’y oppose et qu’il en va de l’équilibre psychoaffectif de l’enfant, là encore bafoué de façon contraire à son intérêt supérieur et par conséquent au mépris de la CEDH et de la CDFUE.

 

b] Par ses manquements, la justice familiale française entraîne des milliers d’enfants à se retrouver arbitrairement privés de l’un de leurs deux parents, exposant l’équilibre affectif et la santé mentale de ces enfants mais également isolés du reste de la famille du parent ciblé, injustement écarté, qu’elle soit maternelle ou paternelle, au mépris le plus absolu du droit au respect de la vie familiale de chacune et chacun et de l’intérêt supérieur de l’enfant, pourtant incontournables au regard la CEDH et de la CDFUE.

 

c] Et la non-application de la loi relative au délit de non-représentation d’enfant et/ou la façon dont ces affaires sont traitées avec désintérêt par les services compétents, vient accentuer, plus encore, la gravité de la situation et encourage ainsi les violations du principe de l’autorité parentale (conjointe) tout comme celui du droit au respect de la vie familiale de chacune et chacun.

Tous ces éléments pour lesquels la justice familiale française, dans le cadre des séparations parentales particulièrement conflictuelles, démontrent des manquements graves vis-à-vis de la Convention Européenne des Droits de l'Homme et de la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne.

 

d] En se prévalant de l’article 8 de la CEDH et de l'article 7 de la CDFUE, les griefs relevés concerne deux des quatre intérêts énumérés dans cette disposition, à savoir la vie privée et familiale.

En l’occurrence, dans les plaintes exposées, ils concernent celui de la vie familiale, mais aussi dans celui de la communication et l’ingérence dans l’exercice par les intéressés du droit protégé par cette disposition et le fait que l’État Français n’a nullement protégé ce droit fondamental pourtant incontournable au regard de l'article 8 de la Convention Européenne des Droits de l'Homme et de l'article 7 de la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne.

Pourtant, la composante essentielle de la vie familiale est le droit de vivre ensemble de sorte que des relations familiales puissent se développer normalement et que les membres d’une famille puissent être ensemble, même en cas de séparation parentale.

Or, la séparation parentale ne doit avoir aucune incidence sur l’application de l'article 8 de la Convention Européenne des Droits de l'Homme et de l'article 7 de la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne, la France devant l’appliquer en toutes circonstances (Sauf si cela était contraire à l’intérêt de l’enfant, ce qui n’est pas le cas au sein des situations exposées)

De plus, la recherche de l’unité familiale et celle de la réunion de la famille en cas de séparation constituent des considérations inhérentes au droit au respect de la vie familiale garanti par cet article 8 de la CEDH et de l'article 7 de la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne.

Ajoutons également que, comme le précise de code civil français : « La séparation des parents est sans incidence sur les règles de dévolution de l’exercice de l’autorité parentale. Chacun des père et mère doit maintenir des relations personnelles avec l’enfant et respecter les liens de celui-ci avec l’autre parent.» (Article 373-2 du C.C.)

L’Etat Français ne l’applique donc pas de façon systématique au mépris des personnes, adultes comme enfants, venant ajouter un mépris complémentaire vis-à-vis de la CEDH et de la CDFUE ; l'intérêt supérieur de l'enfant étant nullement considéré ni même admis comme étant primordial, empêchant, au surplus, l’enfant de pouvoir continuer à entretenir régulièrement des relations personnelles et des contacts directs avec ses deux parents, alors que rien n’apparaît contraire à son intérêt.

Les autorités disposent d’une ample marge d’appréciation en matière d’autorité parentale et les États membres du Conseil de l'Europe et ceux de l’U.E. partent généralement du principe que les décisions en la matière doivent reposer sur l’intérêt supérieur de l’enfant et qu’elles doivent être soumises au contrôle des juridictions internes en cas de conflit entre les parents.

Néanmoins, l’intérêt supérieur de l'enfant ne doit jamais ignorer le fait que cet enfant a besoin de ses deux parents, ensemble ou séparés pour se construire au mieux, pour développer un équilibre psychoaffectif aussi possiblement harmonieux que possible.

Seules des conditions avérées et démontrées sans équivoque laissant clairement démontrer que le maintien du lien représente effectivement un état contraire à l’intérêt de l’enfant peut venir alors infirmer l'obligation d'application de la Convention Européenne des Droits de l'Homme et de l'article 7 de la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne.

En l’espèce les plaintes soulevées n'entrent pas dans ce cadre là; rien n’étant contraire à l’intérêt de l'enfant, tout au contraire.

Il y a bel et bien manquements et abus de l’Etat Français vis-à-vis de la Convention Européenne des Droits de l'Homme et de la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne.

De plus, rappelons que l’article 9 de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant clame haut et fort que : « Les États parties respectent le droit de l'enfant séparé de ses deux parents ou de l'un d'eux d'entretenir régulièrement des relations personnelles et des contacts directs avec ses deux parents, sauf si cela est contraire à l’intérêt supérieur de l’enfant » et vient renforcer davantage encore la position qui doit être adoptée vis-à-vis des articles 7, 24-2 et 24-3 de la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne et de l'article 8 de la Convention Européenne des Droits de l'Homme.

 

e] La recherche de l’unité familiale et celle de la réunion de la famille en cas de séparation constituent des considérations inhérentes au droit au respect de la vie familiale garanti par l’article 8 de la Convention Européenne des Droits de l'Homme et l'article 7 de la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne.

Or la justice familiale française a pris la mauvaise habitude de ne pas en tenir compte face aux séparations particulièrement conflictuelles pouvant entraîner des phénomènes d’exclusion parentale compte tenu du conflit de loyauté développé chez l’enfant et les phénomènes d’emprise et de manipulations psychologiques des enfants et leur instrumentalisation qui peuvent en découler.

Pour un parent et son enfant, être ensemble représente un élément fondamental de la vie familiale au sens de l'article 8 de la Convention Européenne des Droits de l'Homme et de l'article 7 de la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne (même si la relation entre les parents s’est rompue) et des mesures internes qui les en empêchent constituent une ingérence dans le droit protégé par l’article 7 de la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne et de façon complémentaire, vis-à-vis de l’article 24-2 et 24-3 , tout comme par l'article 8 de la Convention Européenne des Droits de l'Homme.

La justice familiale française tend de plus en plus à mépriser les victimes d’exclusion parentale compte tenu de procédures de séparations très conflictuelles qu’elle ne cesse de faire perdurer, n’apportant aucune solution et peut alors accumuler des dysfonctionnements contraires à la CEDH et à la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne.

En agissant de la sorte, c’est tout bonnement le droit au respect de la vie familiale, tel que défini par l’article 8 de la Convention Européenne des Droits de l'Homme et par l'article 7 de la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne, qui se trouve principalement outragé par l’Etat Français, membre du Conseil de l'Europe et de l’U.E.

Il en va de même de même vis-à-vis du droit de l’enfant à entretenir régulièrement des relations personnelles et des contacts directs avec ses deux parents, au mépris de la préservation de son intérêt supérieur, outrageant ainsi l’article 24-2 et 24-3 de la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne.

 

f] Ainsi, le droit au respect de la vie privée et familiale de l'enfant peut aisément être violé au motif que la procédure d’attribution de la garde dure trop longtemps, d’autant que l’unité familiale et celle de la réunion de la famille en cas de séparation constituent des considérations inhérentes au droit au respect de la vie familiale garanti par l'article 8 de la Convention Européenne des Droits de l'Homme et par l'article 7 de la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne.

Or, l’« intérêt supérieur des enfants » doit primer dans toutes les décisions qui les concernent, ce que la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne rappelle à ses Etats membres par le biais de son article 24-2.

En l’occurrence ce n’est nullement le cas en référence aux quatre affaires fournies faisant l'objet d'une plainte. Et, de plus, les pertes de temps, le manque de compétence de la justice familiale viennent accentuer le fossé de l’exclusion, le développement plus massif du conflit de loyauté et/ou de phénomènes d’instrumentalisation des enfants, aux conséquences psychologiques désastreuses, compte tenu de l’absence de  protection et de soins nécessaires au bien-être des enfants, entraînant l’exclusion, laissant, de plus, le champ libre au parent manipulateur de poursuivre cette instrumentalisation des enfants, alors victimes de terribles manipulations et emprise mentales impliquant l’exclusion parentale profonde et synonyme de tragédie familiale plus profonde.

Or, dans les affaires concernant la relation entre un parent et son enfant, il est impératif de témoigner d’une diligence exceptionnelle, car le passage du temps risque de trancher en pratique la question posée. Ce devoir de diligence, qui revêt une importance décisive pour déterminer si la cause a été entendue doit être appliquée. La justice familiale française, dans ces cas, n’en tient pas compte et laisse les situations conflictuelles se prolonger au mépris des victimes.

Ce devoir de diligence exceptionnelle compte tenu du risque que le passage du temps puisse aboutir à une décision de facto sur la question ne peut en aucun cas être laissé de côté ou ignoré. Cette obligation est déterminante pour préserver l’intérêt supérieur de l’enfant, éviter au mieux les risques d’exclusion, la rupture de communication et par conséquent l’empêchement de l’enfant à pouvoir maintenir le lien et entretenir régulièrement des relations personnelles et des contacts directs avec ses deux parents.

Là encore, la violation des articles 8 de la Convention Européenne des Droits de l'Homme, des articles 7, 24-2 et 24-3 de la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne par l’Etat Français apparaît évidente, ce qui est contraire aux exigences attendues d’un Etat membre du Conseil de l'Europe et de l’Union Européenne, en la matière.

Il ne peut être toléré que la justice française puisse faire traîner des situations d’exclusion, des blocages d'organisation de droits de visite, des blocages de procédures, des annulations de mesures supposées tendre à la restauration du lien, afin de laisser filer le temps, de botter en touche et que, ainsi, l’enfant atteigne alors, au fil du temps, sa majorité (18 ans) permettant, de ce fait, de clore de façon inacceptable « le dossier » sans n'avoir résolu quoi que ce soit, tout au contraire au mépris du respect de la vie familiale et de l’intérêt supérieur de l’enfant, supposés être garantis par l’application de la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne.

 

g] D’autre part, le refus d’ordonner des expertises psychologiques ou médico-(pédo)psychiatriques indépendantes, vient empêcher tout éclairage utile, voire primordial, dans la résolution des conflits et la mise en place d’une restauration du lien entre le parent ciblé et l’enfant.

Or, il existe pour les États membres ddu Conseil de l'Europe et de l’U.E., une obligation de placer l’intérêt supérieur de l’enfant, et également des enfants en tant que groupe, au centre de toutes les décisions touchant à leur santé et à leur développement.

Empêcher les expertises psychologiques ou médico-(pédo)psychiatriques, c’est risquer d’exposer, plus encore, et dans la durée, l’enfant face à de possibles abus psychologiques pouvant ainsi affecter sa santé mentale et même physique compte tenu de possibles répercussions endurées, au mépris de son intérêt supérieur et donc des articles 24-1 et 24-2 de la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne.

En agissant de la sorte, au surplus, sans la moindre justification motivée, cela empêche de mener les débats en toute objectivité (Au mépris de l’article 47 de la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne) et de mettre en place un processus décisionnel sérieux et professionnel dans l’intérêt supérieur de l’enfant et de sa famille, dans l’organisation de la vie de l’enfant, en toute méconnaissance des obligations liées à la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne, mais aussi de la CEDH.

 

h] De plus, le processus décisionnel devant les juridictions françaises doit être équitable, il doit permettre aux intéressés de faire valoir pleinement leurs droits, et ce dans le respect de l’intérêt supérieur de l’enfant conformément aux articles 24 et 47 de la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne.

Dans les procédures menées en matière familiale, les juges, face aux conflits aigus de la séparation parentale oublient de façon de plus en plus récurrente de tenir compte de cette équité et tendent clairement à « souffrir d’amnésie » tant vis-à-vis de l’application de la Loi française n° 2002-305 du 4 mars 2002 relative à l'autorité parentale que du code de procédure civile que du respect et de l’application du respect de la vie familiale tel que défini par l’article 8 de la Convention Européenne des Droits de l'Homme et de l'article 7 de la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne.

A quoi sert une loi non-appliquée en toutes circonstances ?

La loi française n° 2002-305 du 4 mars 2002 relative à l'autorité parentale :

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000776352#:~:text=%C2%AB%20Elle%20appartient%20aux%20p%C3%A8re%20et,respect%20d%C3%BB%20%C3%A0%20sa%20personne

La Commission Européenne doit, quant à elle, garantir que la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne est bel et bien appliquée par les Etats membres de l’U.E.

La Cour Européenne des Droits de l'Homme le doit tout autant vis-à-vis de l'application de la Convention Européenne des Droits de l'Homme que tous les Etats membres du Conseil de l'Europe doivent appliquer.

En la matière, la France ne les applique pas en toutes circonstances de manière inadmissible.

 

i] Les conséquences négatives subies par l’enfant, tant à court terme qu’à long terme, que l’enfant risque de subir en perdant le contact avec l’un de ses parents (Au mépris de l’application de la CEDH et de la CDFUE) compte tenu de l’exclusion parentale installée suite à l’instrumentalisation de celui-ci, des pressions subies par le parent manipulateur (induisant un conflit de loyauté important, phénomène dit d’aliénation parentale) ne viennent plus gêner les juridictions familiales françaises de s’installer dans une forme d’inertie, laissant ainsi se poursuivre le démantèlement du lien en toute irresponsabilité et au mépris le plus absolu du droit fondamental au respect de la vie familiale garanti par la Convention Européenne des Droits de l'Homme et par la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne.

 

j] De même, l’absence de facilitation à la reconstruction du lien, l’absence de proposition et de soutien à cette légitime demande représentent un manque évident de respect pour l’enfant et ses droits, tout autant que pour ses besoins pourtant essentiels, là encore au mépris du respect de la vie familiale garanti par l’ article 8 de la Convention Européenne des Droits de l'Homme et par l'article 7 de la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne, ce qui peut alors enclencher un processus à la fois inhumain, tragique et contraire à l’éthique humaine entraînant une séparation permanente entre un enfant (Au mépris de son intérêt supérieur pourtant primordial au regard de textes susnommés (CEDH et CDFUE) et de sa santé mentale, de son équilibre psychoaffectif, conformément aux textes) et un parent, entre un enfant et sa famille maternelle ou paternelle (le reste de la famille du parent ciblé étant le plus souvent collatéralement éradiqué de la même façon, fruit d’une « aliénation parentale » parfaitement orchestrée  et menée ensuite sans relâche par le parent manipulateur).

 

k] L’Etat français, lorsque les décisions de justice familiale sont rendues exécutoires a de plus en plus de mal à adopter des mesures visant l’assurance de l’exécution des décisions en matière de garde et de droits parentaux, venant, là encore, attiser la prolongation des conflits et l’extension de l’exclusion pouvant s’installer, le blocage relationnel « enfant/parent ».

Là encore, cela s’oppose à l’application de la Convention Européenne des Droits de l'Homme et de la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne.

 

l] Il est à noter qu’en matière de jurisprudence européenne la vie familiale englobe pour le moins les rapports entre proches parents, lesquels peuvent y jouer un rôle considérable, par exemple entre grands-parents et petits-enfants.

Le droit au respect de la vie familiale peut donc inclure celui des grands-parents, à savoir au respect de la relation que ceux-ci ont avec leurs petits-enfants, il implique là aussi le droit de maintenir cette relation par des contacts entre eux et peut être associé au droit à la vie familiale et à la communication comme le souligne l’article 8 de la Convention Européenne des Droits de l'Homme et l'article 7 de la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne.

Ne pas considérer le fait que la vie familiale englobe pour le moins les rapports entre proches parents, lesquels peuvent y jouer un rôle considérable pour l’enfant, par exemple entre grands-parents et petits-enfants apparaît comme une aberration que la justice familiale française n’a nul droit de cautionner.

Pourtant, la relation entre grands-parents et petits-enfants et celle entre parents et enfants sont d’une nature et d’une intensité différentes, mais toutes aussi importantes et doivent être préservées conformément à l’article 8 de la Convention Européenne des Droits de l'Homme et à l'article 7 de la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne.

De par sa nature même, la relation entre grands-parents et petits-enfants appelle ainsi en principe un degré de protection moindre. Pourtant, le droit au respect de la vie familiale des grands-parents, à savoir au respect de la relation que ceux-ci ont avec leurs petits-enfants, implique avant tout le droit de maintenir cette relation par des contacts entre eux.

De plus, le maintien de telles relations est primordial pour l’enfant. Ne pas en tenir compte s’apparente, purement et simplement, au mépris du respect de l’intérêt supérieur de l’enfant pourtant supposé être garanti par la Convention Européenne des Droits de l'Homme aux Etats membres du Conseil de l'Europe (46 Etats) par la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne et donc appliqué par les Etats membres de l’U.E.

Or nul ne peut contester que les grands-parents appartiennent au premier cercle des ascendants de l’enfant avec les parents.

 

Ainsi, 8 plaintes ont été introduites à la Cour Européenne des Droits de l'Homme, le mardi 25 avril 2023.

Et 5 plaintes furent introduites à la Commission Européenne, le vendredi 4 août 2023.

 

Qu'en est-il des plaintes déposées à la Cour Européenne des Droits de l'Homme (CEDH) à Strasbourg, le 25 avril 2023 ?

Jm2p a la cedh 25 04 2023

Débordée par le nombre considérable de plaintes reçues chaque jour ouvrable (Un millier environ) en provenance des 46 Etats membres du Conseil de l'Europe (La Russie s'étant retirée), la mission première du Greffe est d'élaguer et de réduire le nombre de plaintes recevables même si celles-ci sont parfaitement justifiées.

La réglementation de la CEDH laissait la place à la souplesse lorsque des conséquences suite au rendu des décisions internes empêchaient toute poursuite des procédures et impliquaient donc des violations qui ne peuvent davantage être combattues dans le pays concerné. Ainsi, l’épuisement des voies de recours internes était alors davantage une règle qu’un principe gravé dans le marbre.

Mais voilà, aujourd'hui, la CEDH reconnaît que l'élargissement du territoire qui lui est confié (46 pays) a impliqué, au fil du temps, le réel dépassement de ses limites, ayant pour conséquence inéluctable une bien moindre protection, pour des raisons d'ordre simplement matériel.

Il faudrait des moyens qui n'existent, hélas, toujours pas; le Conseil de l'Europe n'a toujours pas montré de volonté à vouloir enfin améliorer la situation, une volonté politique paneuropéenne qui demeure donc toujours absente à ce jour…

Et tant que les États Occidentaux ne seront pas plus consistants dans le traitement interne des dossiers qui sont confiés à leurs systèmes judiciaires propres et que la CEDH se trouve dans l'incapacité de traiter l'ensemble des requêtes pourtant motivées et fondées, cette Cour laissent des injustices supplémentaires intolérables se poursuivre.

C'est affligeant.

C'est pourquoi, en ce qui concerne le 8 plaintes déposées par l'association « J'aime mes 2 Parents », le Greffe de la CEDH est venu opposer la recevabilité de la requête compte tenu de la non-application de l'article 35.1 de la Convention européenne des droits de l'homme (Les dossiers présentés n'ayant pas été jugés en Cassation).

Conditions de recevabilité : Article 35 §1 : « La Cour ne peut être saisie qu'après l'épuisement des voies de recours internes, tel qu'il est entendu selon les principes de droit international généralement reconnus, et dans un délai de six mois à partir de la date de la décision interne définitive. »

Plus aucune souplesse n'étant admise, au mépris de la propre jurisprudence de la CEDH, les dossiers présentés n'avaient plus aucune raison d'être mis en appel et/ou d'être introduits à la Cour de Cassation puisque la justice familiale française a tout mis en œuvre pour que les enfants atteignent leur majorité, ce qui éteint, de fait, les procédures engagées.

Saisir la Cour de Cassation, avant la CEDH, n’a plus aucune raison d’être…

De plus, pour certains cas, le manque de moyens financiers est également venu freiner les possibilités d'action auprès de la Cour de Cassation, particulièrement onéreuse.

Majeurs ou devenus majeurs, ces enfants victimes, mais aussi leur intérêt supérieur bafoué tout comme celui de leur droit à la vie familiale, sont purement et simplement lâchés, tout comme les familles maternelles ou paternelles anéanties par l’exclusion parentale établie, laissant ainsi la justice familiale française agir en toute impunité, au mépris du droit à la vie familiale.

 

Qu'en est-il des plaintes déposées à la Commission Européenne le 4 août 2023, à Bruxelles ?

Francois scheefer a la commission europeenne a bruxelles le 4 08 2023

Celles-ci sont actuellement à l'étude.

A SUIVRE...

M2s breaking news

 

Au premier semestre 2023 : Une mise au point qui s'impose !

Suite à la question écrite de Monsieur Roger VICOT, Député de la 11ème circonscription du Nord sur l’aliénation parentale, posée le 21 février dernier (question n°5727), les remous qui en ont découlé et l’article de la Voix du Nord du 25 (sur le site Internet)* et le 26 (version papier) février 2023.

L’association « J'aime mes 2 Parents » ne doute pas de la bonne foi et du bon sentiment à l'égard de la question posée par Monsieur Roger VICOT, député de la 11ème circonscription du Nord, au Gouvernement par la voie d'une question écrite du 21 février 2023 - n°5727 au Ministre de la santé, relative à l’aliénation parentale (syndrome d'aliénation parentale).

Voir en fin d'article la question posée puis retirée dès le 28 février 2023 !!!

 

Cependant, l’association « J'aime mes 2 Parents » regrette qu’avant toute action de sa part il n’ait pas pris attache avec elle, alors que nos tentatives de prise de contact avec lui remontaient déjà à août 2022 et qu’aucune réponse n’ai été reçue suite aux courriels de l'association depuis lors.

Par conséquent, la question posée a été rédigée, malheureusement, de façon maladroite et manquait assurément d'informations précises et très importantes afin d'empêcher, autant que possible, tout groupuscule et autres individus "anti-aliénation parentale" qui n'ont cessé ces dernières années de semer le trouble et de tenter de faire croire tout et n'importe quoi, de chercher à discréditer de réels abus psychologiques opérés par des parents aliénants (hommes et femmes) dans le cadre de séparations parentales très conflictuelles par le biais de l'instrumentalisation de l’enfant, alors victime de terribles manipulations et emprise mentales impliquant une exclusion parentale profonde et synonyme de tragédies.

 

POUR RAPPEL : L’aliénation parentale correspond au processus grave qui consiste à « programmer » un enfant ou un adolescent afin qu’il se mette, petit à petit, à rejeter, puis à haïr « aveuglément » l’un de ses deux parents et ensuite, collatéralement, les autres membres familiaux du parent aliéné (Grands-parents, oncles, tantes,…), sans que cela ne soit justifié, existe bel et bien (quel que soit le terme employé).  Ainsi, par le mensonge, la calomnie et la manipulation renouvelés, sans relâche, l’un des deux parents s’approprie mentalement l’enfant ou l’adolescent, développant un abus émotionnel gravissime et destructeur, une maltraitance psychologique, qui peuvent, dès lors, entraîner des répercussions psychologiques ayant la faculté d’engendrer, tout autant, de possibles problèmes psychiatriques pour le restant de la vie. A travers le monde, de plus en plus de professionnels de la santé et de la justice reconnaissent les méfaits engendrés par l'aliénation parentale (ou tout autre terme employé). Il s’agit assurément d’abus psychologiques graves.

 

Cette mise a point vient avant tout apporter toutes les informations les plus importantes à connaître afin de contrecarrer les faux arguments véhiculés par des groupuscules essentiellement ultra-féministes (et non féministes au sens noble et respectable du terme) et qui s’enferment dans un espèce de déni de réalité, accentué par une méconnaissance grave du sujet et de ses conséquences, où le manque d’éducation sur cette problématique est très sérieux, impliquant, de plus, une virulence, de leur part, inadéquate, non fondée et particulièrement partiale.

 

A]  Il est grave, et même calomnieux, de tenter de faire croire que l’association « J’aime mes 2 Parents » est une association de « pères ». Quoi de plus méprisant pour toutes les victimes reçues, entendues conseillées et aidées autant que possible, mères, grands-mères incluses et tout autant de pères et grands-pères… ?

Le tweet de M. Simon JAMELIN président du groupe « Hellemmes Verte » (voir en fin d'article) paru sur l’article du site de la Voix du Nord le 25 février (Version numérique) et qui ne connaît pas l’association, n’ayant jamais échangé avec elle vient, là encore tenter de semer un trouble fallacieux en cherchant sans doute à tenter d’enfumer la réalité grave et dévastatrice que représentent les vraies victimes d’aliénation parentale.

L’association « J’aime mes 2 Parents » a toujours été composée, depuis plus de 10 ans maintenant  d’un nombre quasi équilibré d’adhérentes et d’adhérents. Il en va de même pour les victimes rencontrées ou sinon conseillées à distance : Mères, pères, grands-parents.

La moyenne globale de décembre 2012 à décembre 2022 : 48,5% de femmes et 51,5% d’hommes.

A noter une supériorité annuelle du nombre des femmes depuis 2020 :

  • 52 % de femmes en 2020,
  • 50,1% de femmes en 2021,
  • 51% de femmes en 2022.

 

Cette réalité rétablie, intéressons nous davantage au sujet grave qui lui, hélas, demeure anormalement mal pris en compte par la France et ses institutions, contrairement à un nombre grandissant de pays dans le monde, y compris en Europe.

 

B]  Le consensus international implique non pas l'utilisation du terme « syndrome d’aliénation parentale », mais celui de : « aliénation parentale ».

La terminologie de l’« aliénation parentale » a pu ou peut encore parfois poser difficulté, essentiellement sous la forme d’un problème de pure compréhension (D'où, parfois, des débats interminables à ce sujet).

Dans le sens employé, l’aliénation ne signifie aucunement la folie ou le trouble mental, mais bien la dépossession du lien parental, la privation de celui-ci, rendant « étranger » le parent ciblé.

Or, les faits sont bel et bien présents et ils existent assurément (Emprise et manipulations mentales exercées sur l'enfant afin de lui faire rejeter un parent ciblé, qu'il soit la mère ou le père, puis, ensuite, collatéralement, le reste de la famille du parent ciblé).

 

C] L'aliénation parentale n'est absolument pas une question de genre.

Les parents ciblés, sont autant des mères que des pères et collatéralement ensuite les autres membres familiaux du parent ciblé.

 

D]  La Cour Européenne des Droits de l'Homme a déjà condamné plusieurs États membres qui n'ont pas pris en compte l’aliénation parentale exercée sur des enfants et/ou des adolescents.

A titre d'exemple :

- Family case Plasse-Bauer/France - Application number: 21324/02, 28 mai 2006.

- Family case Koudelka/République Tchèque - Application number: 1633/05, 20 Juillet 2006.

- Family case Zavrel/ République Tchèque  - Application number: 14044/05, 18 Avril 2007.

- Family case Mincheva/Bulgarie - Application number: 21558/03, 2 Septembre 2010.

- Family case Strumia/Italie - Application number: 53377/13, 23 juin 2016.

- Family case Giorgioni/Italie - Application number: 43299/12, 15 Septembre 2016.

- Family case Moog/Allemagne - Application number 2334/10, 6 octobre 2016.

- Family case Mrs RI/Roumanie - Application number 57077/16, 4 décembre 2018.

- Family case Pisică/Moldavie - Application number 23641/17, 29 octobre 2019.

- Family case Schrader/Autriche - Application number 15437/19, 12 octobre 2021. 

(En 2023 : Requête visant la France en cours de préparation)

 

E]  Les situations d'aliénation parentale avérées n'ont cessé d'augmenter depuis une quinzaine d'années, tout comme, exponentiellement, le nombre des séparations et des divorces, notamment très conflictuels.

Il avoisine, d’ores et déjà, aujourd'hui, vingt-cinq à trente pour cent de l'ensemble des séparations et divorces annuels, voire plus, depuis la crise sanitaire (De nombreux travailleurs sociaux observent aujourd’hui une progression plus importante encore de tels conflits parentaux singulièrement substantiels).

A ce jour, en France, plus d’un million ½  d'enfants (âgés de moins de 18 ans) ont totalement perdu le contact avec l’un de leurs 2 parents.

Plus de 2,5 millions d’enfants voient rarement l’un ou l’autre de leurs 2 parents.

En 2011 : Sur 13,7 millions d’enfants mineurs, 3,4 millions d’enfants mineurs ne vivent pas avec leurs deux parents, soit 25 % des enfants.

Aujourd’hui ce chiffre dépasserait largement les 4,2 millions.

 

F]  Les polémiques, le plus souvent stériles, relatives à cette notion d’ « aliénation parentale » ou avancée sous le nom de « PAS » empoisonnent, hélas, les avancées que la France auraient déjà dû mener depuis des années comme ses voisins européens en matière de violences psychologiques et d'abus psychologiques endurés par des milliers d'enfants, chaque année, compte tenu de la séparation parentale ultra-conflictuelle. 

Si le terme « aliénation parentale » est apparu dans les années 1980 aux Etats-Unis et fut mis en lumière par le pédopsychiatre, Richard GARDNER, amplement controversé compte tenu de sa personnalité quelque peu déréglée, nul ne peut faire l'impasse sur le fait que depuis ces années-là, des centaines et des centaines de professionnels de la santé mentale, cliniciens et scientifiques, qu'ils soient hommes ou femmes, à travers le monde, ont publié sur la question (Y compris de multiples publications scientifiques) et que les avancées de GARDNER ont amplement évolué et ont même été profondément améliorées depuis lors.

Et avant GARDNER ce phénomène fut déjà reconnu tout d’abord par Mesdames Judith WALLERSTEIN et Joan KELLY, docteurs en psychologie, en 1976, comme une « alliance malsaine » (unholy alliance) entre l’enfant et l’un de ses deux parents hostile envers son ex-conjoint.

Depuis lors, les recherches qui ont été mises en place, à travers le monde, sont clairement venues apporter des garanties scientifiques avérées que des groupes de pression, avant tout idéologiques, quels qu'ils soient, tentent de dévaloriser au mieux, allant même jusqu'à jouer de malhonnêteté en étiquetant systématiquement les auteurs des nouvelles publications comme étant des soi-disant « disciples de GARDNER »... Or, la réalité est toute autre et les publications scientifiques issues d’hommes et de femmes, éditées postérieurement à GARDNER, ne peuvent être ignorées. Rappelons également que la publication dans les revues professionnelles de ce genre sont bel et bien soumises à des jurys de pairs, issus de ces milieux scientifiques.

Pas plus tard qu’au cours de l’été 2022, une nouvelle publication scientifique est venue souligner d’ailleurs qu’en accédant à quatre bases de données électroniques, les chercheurs scientifiques signataires de l’article ont identifié 213 documents contenant des données empiriques sur l'aliénation parentale, 213 documents publiés en 10 langues différentes jusqu'en décembre 2020 (La recherche s'arrêtant, pour l’heure, à cette date).  

Ainsi, les résultats ont confirmé que l'état actuel de la recherche sur l'aliénation parentale répond à trois critères d'un domaine de recherche scientifique en pleine maturation et que près de 40 % de la littérature (scientifique) sur l’aliénation parentale a été publiée depuis 2016, ce qui montre que la recherche sur le sujet a dépassé le stade précoce de développement scientifique et produit donc une base de connaissances scientifiquement fiable.  

 

G] Quant aux classifications, si le terme aliénation parentale n'apparaît pas, noir sur blanc, c'est qu'il n'est pas nécessaire en tant que tel, et ce afin d'éviter également des polémiques souvent stériles, depuis des années, quant au terme employé. Mais, aussi bien dans le DSM-5 (Classification des maladies mentales), que dans la CIM-11 (Classification internationale des maladies) parue le 1er janvier 2022, l'aliénation parentale s'apparente clairement aux pathologies relatives au problème de relation « parent-enfant ».

Et tout y est codifié :

Le "V995.51" : « Abus psychologique de l'enfant » et le "V61.29" ; « Enfant affecté par une relation parentale en détresse ».

Les enfants qui subissent l'aliénation parentale remplissent presque toujours la définition de CAPRD, c'est-à-dire que l'enfant est affecté par une relation parentale en détresse (Child Affected by Parental Relationship Distress), ce qui a pour effet de former une relation « enchaînée » avec un parent et de rejeter ainsi la relation avec l'autre parent.

Le "V995.51" déclenche une obligation de protection. Tout comme les professionnels de la santé mentale doivent signaler les abus sexuels, ils doivent également signaler l'abus psychologique sur l'enfant, l'aliénation parentale apparaît donc comme tel et le signalement est incontournable.

Il en va de même pour le "V61.29". (mentionné plus haut)

Le DSM-5 a également reconnu que les problèmes relationnels "parent-enfant" (V61.20) peuvent impliquer la surprotection parentale, la pression parentale excessive, des arguments et des comportements qui augmentent et pouvant engendrer des menaces de violence physique et d'évitement afin de ne pas résoudre les problèmes; ceux-ci doivent être dénoncés.

Les problèmes cognitifs peuvent également inclure des attributions négatives et des intentions de nuire à l'autre, de l'hostilité et/ou la volonté d'exclure l'autre, des sentiments injustifiés d'éloignement, d'exclusion.

Le diagnostic sous le code "V61.20" : "Problèmes relationnels parent-enfant" s'applique donc également à la situation d'aliénation parentale.

L'aliénation parentale est reconnue comme étant un abus psychologique infligé à l'enfant. Par publication du 8 octobre 2014, l'American Psychological Association (APA) déclare que les abus psychologiques infligés à l'enfant sont aussi nocifs que les abus sexuels ou physiques (Docteur et Professeur Joseph SPINAZZOLA, Directeur du centre de traumatologie à l'Institut de ressources judiciaires, Massachusetts - USA).

D’ailleurs, la psychiatre et psychothérapeute familiale française, Marie-France HIRIGOYEN, qui travaille depuis plus de quarante ans sur les violences psychologiques, explique que les ressorts de l’emprise détruisent les capacités psychiques des victimes et les enferment dans une relation dont elles ont de plus en plus de mal à s’en sortir sans la moindre intervention efficace et professionnelle.

Or, la violence psychologique attaque la personne dans son intégrité, sa santé psychique et physique. Cela rend malade par le biais du stress ou d'attaques émotionnelles. C'est une atteinte à la dignité et à l'image de soi qui s’installe parce qu'une personne victime de violence psychologique va avoir une baisse d'estime de soi, va déprimer, avoir des troubles anxieux ou métaboliques. Et bien pire encore selon l’âge de la victime…

 

Et si l'O.M.S. (Organisation mondiale de la santé) avait validé dans un premier temps le terme « aliénation parentale » dans son index, renvoyant celui-ci aux pathologies relatives au problème de relation « parent-enfant » (Sous la codification « QE52.0 »), elle est venue considérer, compte tenu, là encore, de polémiques trop souvent oiseuses, que le terme est avant tout « un concept pertinent dans des contextes judiciaires spécifiques et que l'inclusion du terme dans la classification ne contribuerait pas aux statistiques de la santé, puisque sur le plan médical on se réfère aux troubles et problèmes relationnels" parent-enfant ", sous la codification "QE52.0" ».

 

H] Et quand la Commission indépendante contre l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise) qui a effectué certaines propositions légitimes et encouragées est, toutefois, venue demander, dans ses recommandations du 27 octobre 2021, de proscrire l'aliénation parentale, c'était alors venir prêcher l'absurde et nier ainsi une évidence. Pour reprendre la célèbre citation d'Hubert VAN GIJSEGHEM, Professeur de psychologie et expert judiciaire international : « Nier l’aliénation parentale, c'est continuer à affirmer que la terre est plate. ».

Or, toutes les victimes de cette emprise psychique exercée sur l'enfant afin de rejeter l'autre parent et, le plus souvent, l'ensemble des autres membres de la famille du parent ciblé, existent bel et bien et moult victimes en témoignent chaque année, tout comme les cliniciens suivant leurs patients. Et les dégâts qui en découlent sont très sérieux.

Chercher à vouloir enfumer le débat sur un fait grave et dévastateur que représentent l’inceste et de vraies victimes avec l’aliénation parentale qui est toute aussi grave et dévastatrice, correspondant à un abus psychologique sévère, n’est pas acceptable.

 

I] L'aliénation parentale (ou tout autre terme employé – parentectomie, conflits de loyauté sévères, emprise mentale et manipulations psychologiques, instrumentalistion de l’enfant, perte du libre arbitre, etc.) correspond assurément a un abus psychologique grave. Ne rien faire pour le contrer s’apparente alors à une non-assistance à personne (à enfant) en danger.

Le parent aliénant peut être tout autant homme que femme, ce n’est pas une question de genre ni même de classe sociale.

Et pendant ce temps là, la première victime…, c’est prioritairement l’enfant, encore et toujours l’enfant !

L’enfant qui, bien trop souvent, n’apparaît même pas au centre des priorités, tout comme celles des réalités de terrain, à commencer par celles des activités cliniques au quotidien et le contenu des innombrables publications scientifiques internationales, dans ces épuisantes et stériles polémiques menées bien trop souvent avec une brutalité et une véhémence verbale incompréhensible, ne compte même pas…

Protéger l’enfant de tout abus psychologique est capital… L’aliénation parentale en est un redoutable !

« La violence psychologique peut être plus néfaste que la violence physique, elle peut détruire bien plus une personne et laisser des traumas plus importants. »

Marie-France HIRIGOYEN, psychiatre, psychothérapeute familiale.

 

Est-ce cela le respect des droits fondamentaux de l’enfant ?

En effet, l’article 9 de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant précise : « Les États parties respectent le droit de l'enfant séparé de ses deux parents ou de l'un d'eux d'entretenir régulièrement des relations personnelles et des contacts directs avec ses deux parents, sauf si cela est contraire à l’intérêt supérieur de l’enfant ».

L’article 18 de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant ajoute : « Les États parties s'emploient de leur mieux à assurer la reconnaissance du principe selon lequel les deux parents ont une responsabilité commune pour ce qui est d'élever l'enfant et d'assurer son développement ».

Combien de millions d’entre eux en sont injustement et même illégalement privés ?

Quant à l’esprit de coparentalité et de sa mise en œuvre auprès de celles et ceux qui sont en grande difficulté de pouvoir l’appliquer, cela reste le cadet de soucis de la société à ce jour, au mépris même de l’article 8.1 de la Convention de sauvegarde des Droits de l'Homme et des Libertés Fondamentales qui clame haut et fort que : « Toute personne a droit au respect de sa vie familiale… ».

Pauvre France ! Pauvre société ! Que deviendront toutes ces victimes si rien n’est enfin mis en place ? Un nombre grandissant de pays à travers le monde agissent, quant à eux, y compris en Europe !

 

Question écrite du 21 février 2023 n°5727, au Ministre de la santé, relative à l’aliénation parentale (syndrome d'aliénation parentale) :

Question ecrite r vicot

Article de la Voix du Nord et le tweet paru sur le site de la Voix du Nord (Article numérique) :

Voix du nord 26 fevrier 2023 lille revuLien Internet : Question sur l’aliénation parentale à l’Assemblée : le député Roger Vicot plaide la bonne foi - La Voix du Nord

Tweet

Tout cela est bel et bien affigeant ! Combien d'autres victimes devront être broyées, démolies à jamais, ou, au mieux, traumatisées ? A commencer par les enfants... 

Maltraitance des enfants s

 

Au second semestre 2022 : Les résultats de l'enquête menée en mai-juin 2022 relative aux difficultés rencontrées lors des séparations parentales ultra-conflictuelles (Exclusion, aliénation parentale, abus psychologiques, dysfonctionnements de la justice, du secteur médical et social,...)

 

Les résultats de l’enquête menée sous la direction de M. François Scheefer, par l’association « J’aime mes 2 Parents » auprès de 337 personnes ayant répondu (Soit 81% des personnes sollicitées) viennent, hélas, démontrer que la situation de l’exclusion parentale en France, s’accompagnant le plus souvent de phénomènes d’emprise et de manipulations mentales exercées par l’un des deux parents dans le cadre de la séparation parentale hautement conflictuelle, ne cesse de se dégrader au fil du temps et que la protection du droit fondamental à la vie familiale n'est pas plus assurée aujourd'hui qu'hier. Pire, elle se dégrade davantage… 

Si les situations liées aux séparations particulièrement conflictuelles ne sont pas simples à gérer en France, compte tenu d’un manque évident de moyens auprès de la justice et de l’ensemble de ses acteurs, compte tenu d’un manque évident de moyens humains et de formations professionnelles, d’un manque de moyens financiers et des carences budgétaires indéniables consacrées à la justice familiale, il n’empêche que l’application de la loi actuelle ne peut même plus être garantie.

Cette absence d’application de la loi du 4 mars 2002, mettant l’accent sur l’égalité de principe entre les parents et de garantir des principes fondamentaux de coparentalité dans les relations familiales, affirmant la co-titularité de l’autorité parentale, est, par conséquent, une source d’indignation et de révolte, non seulement justifiée, mais elle est, avant tout, inhumaine car elle bafoue, d’ores et déjà, ce que chacune et chacun est en droit d’espérer et de se voir appliquer ou imposer selon les cas (Mise en application des jugements exécutoires, respect de la loi et du code de procédure, exécution des instructions données,…).

Ainsi, de nombreux parents ne peuvent admettre, et à juste titre, que l’application qui, pourtant, devrait être immédiate et sans délai de la loi face au délit de non-représentation d'enfant, n'est nullement une réalité.

Pire, le délit de non-représentation d’enfant n’est nullement pris au sérieux car la justice ne traite pas les plaintes comme il se doit (Au mépris de l’article 227-5 du Code pénal), venant ainsi porter un lourd préjudice entre l’enfant et le parent empêché de partager du temps et d’assurer sa vie familiale avec celui-ci, portant de plus atteinte à l’intérêt de l’enfant.

Et pourtant, dans le même temps, tout le monde a conscience, à commencer par les professionnels de la santé mentale, que le lien entre l'enfant et le parent se trouvant injustement écarté de l’enfant doit être rétabli et restauré au plus vite et qu’il s’agit effectivement d’une urgence !

Il est donc cruel et irresponsable que la justice vienne traiter un tel délit de façon méprisante, un délit le plus souvent « blackboulé » aux oubliettes… Même le dépôt de  plainte est devenu, au fil du temps, un véritable parcours du combattant !

D’autres parents se trouvent astreints à des droits de visite dits médiatisés ordonnés par le Juge aux Affaires Familiales (Afin de restaurer le lien ou parce que l’autre parent est venu tenir des propos semant le trouble quant à la droiture du parent ciblé, ce qui implique l’attente de résultats d'enquêtes), alors que le gouffre de l’exclusion s’est déjà creusé. L'ordonnance a beau être exécutoire, rien ne suit derrière avec diligence… Bien au contraire !

En effet, dans ces conditions, combien de parents et donc d'enfants se retrouvent obligés d’attendre six mois de plus et même plus encore avant qu'une rencontre ne puisse enfin être organisée ? 

Ils sont de plus en plus nombreux à subir une attente inadmissible et contraire à l’intérêt familial et les organismes chargés de mettre à exécution la décision du Juge aux Affaires Familiales se montrent dépassés, incapables de fournir rapidement des plannings de rencontres et lorsque les rencontres peuvent enfin débuter, elles ne correspondent pas toujours aux demandes faites par le Juge aux Affaires Familiales (e.g. : Horaires amputés, fréquence réduite, …) au prétexte de manques importants de moyens (e.g. : Manque de locaux, de personnels, …).

Quoi de plus effarant, lorsque le rétablissement du lien « enfant-parent » est attendu avec urgence et compétence et que rien ne bouge durant des mois et des mois ?…

Dans certains cas, les égarements s’accumulent, plus encore lorsque les rencontres apparaissent difficiles (Et pour cause, il s’est passé un temps considérable sans le moindre contact entre le parent ciblé et son enfant possiblement manipulé psychologiquement par l’autre parent, cherchant avant tout à détruire le reprise des contacts) et que les organismes, en charge de l’organisation des droits de visite médiatisés, jettent l’éponge au bout de trois ou quatre tentatives de reprise de contact entre l’enfant et le parent en quête déterminée de restauration du lien.

En invoquant « la place aux autres », ces parents-là, ces enfants-là, se retrouvent ainsi privés de tout contact !  Un mépris de plus !

Dans ces conditions, en dépit du droit fondamental à la vie familiale, l'exclusion se maintient, perdure encore et toujours... Un véritable massacre !

 

Il ressort de cette enquête un certain nombre de points principaux (Il faudrait sans doute un livre entier pour lister toutes les observations relevées…) :

Le désarroi, la souffrance et souvent le désespoir et même l’écœurement des parents et des familles faisant face à des situations d’exclusion parentale, s’accompagnant ou ne s’accompagnant pas de situations d’emprise et de manipulations psychologiques exercées sur l’enfant, ne cessent d’envahir chaque centimètre carré, chaque cellule du corps des toutes ces victimes…

► Ces parents, ces grands-parents se sentent avant tout victimes qui ne sont absolument pas considérées ou traitées comme telles par la justice et par les services gravitant autour (Travailleurs sociaux, encadrants aux points rencontres pour les visite médiatisées,… ). Certains parents sont même vraiment au bout du rouleau…

► Egalement, le manque de soutien de la part des avocats apparaît régulièrement tout comme leur manque évident de connaissances sur ces situations d’exclusion et/ou d’aliénation parentale.

 Les familles déplorent la terrible violence qui s’installe, au fil du temps, essentiellement psychologique et parallèlement l’inertie et trop souvent l’ignorance venant de la justice, les forces de l’ordre, les travailleurs sociaux,..., face à toute cette violence…

► L'incompréhension de la justice apparaît inadmissible, l’absence d’empathie - on parle de « dossiers », d’ « affaires » -. De même, sa lenteur absolue n’est pas compatible avec la teneur du conflit, la situation d’urgence à respecter le droit fondamental à la vie familiale et l’application de la loi du 4 mars 2002. Rappelons qu’au cœur des situations d’emprise et de manipulations psychologiques exercées sur l’enfant afin de rejeter injustement, sans la moindre raison valable, l’autre parent, la lenteur est la pire ennemie car elle laisse ainsi le champ libre au parent aliénant, manipulateur et même toxique lui permettant de poursuivre son vil dessein.  

► Les juges apparaissent, pour beaucoup, comme étant bourrés de lacunes sur le sujet, incapables de saisir les enjeux vraiment en cours, ou donnant l’image d'être incapables de prendre conscience qu'il ne s'agit pas de séparations "classiques", qu’il y a bel et bien des abus psychologiques qui se jouent, des manipulations de l’enfant et parfois même des chantages orchestrés à la clé, impliquant la mise en danger possible de l’enfant.

► Le manque important de compréhension des autres intervenants, le manque évident de connaissances sur le sujet, y compris de graves lacunes, le manque d’écoute et de temps consacré, le manque évident d’empathie (même au minimum) de la part des services sociaux, des services de Police ou de Gendarmerie, de possibles experts, etc...

► Un terrible sentiment de rejet de la part des services de Police ou de Gendarmerie lorsque les victimes viennent logiquement déposer plainte pour un délit de non-représentation(s) d’enfant(s), le sentiment d’être traités en suspects ou en moins que rien avec, à la clé, le refus d’enregistrer la plainte… (Ce qui est d’ailleurs contraire à l’article 15-3 du Code de procédure pénale, précisant que tout Commissariat de Police ou Gendarmerie est tenu de prendre une plainte et ce, même si le domicile ou les faits sont géographiquement éloignés.).

► La non-application de la loi, la non-application des jugements rendus. Pour beaucoup cela scandalise. Pire, la confiance envers la justice est clairement rompue et les risques d’abandon existent bel et bien (Dépités, de plus en plus de parents  baissent les bras).

Nous n’avions jamais vu, au cours de ces deux dernières années, autant de parents abandonner les procédures, abandonner la lutte pour retrouver leurs enfants ! Le gâchis est effroyable tout autant que les conséquences qui en découleront à l’avenir… 

► Le je-m’en-foutisme du système judiciaire face au délit de non-représentation d’enfant… Moult plaintes déposées pourtant justifiées et parfaitement légitimes qui finissent aux oubliettes ou finissent parfois par un piteux « rappel à la loi » totalement stérile. Bien rares, sont les sanctions prononcées… !    

► Le sentiment profond d’être incompris et par conséquent souvent d’être méprisés par l’ensemble des services rencontrés et d’être tout bonnement abandonnés.

► Le sentiment d’être considérés comme des moins que rien, comme des parias de la société, ou bien encore comme des parents de seconde, voire de troisième classe ou de n’être même plus parents...

► La souffrance des parents qui ont la nette impression de se battre contre des moulins à vents ou bien encore contre de flagrantes injustices ou bien encore contre d'inconcevables sophismes au sein même des procédures judiciaires engagées, à juste titre, pour préserver et protéger leurs enfants, pour maintenir leur rôle et leur place légitime de « parent responsable  et aimant » et empêcher l'exclusion, a tellement progressé au sein de la société, plus encore, au cours de ces trois dernières années, que l'abandon devient, pour un nombre grandissant de parents, la seule voie de survie ! Un comble !

Près d'un tiers des personnes ayant répondu au questionnaire évoquent cette idée d'abandon, de tout laisser tomber, de partir à l'autre bout du monde et même de considérer qu'en quelque sorte leurs enfants sont morts !

Certains n'en sont qu'au stade de la pensée, d'autres ont déjà franchi le pas ou viennent de le faire.

Un tel inhumain et cruel état de fait issu le plus souvent des lacunes, des incohérences, des dysfonctionnements et même d'un insupportable amateurisme exprimés par notre système de justice familiale et de ses services auxiliaires, ne devrait aucunement exister...

Dans ces conditions, l’angoisse étant devenue tellement forte face à une justice sourde et aveugle que pour survivre, ces parents-là ont dû se construire une carapace pour devenir insensibles et anesthésier leurs douleurs. Au moment où se crée l’abandon réel ou imaginaire, le choix se scinde en deux voies principales : soit celle de mourir, soit celle de vivre, en se protégeant par son mental.

Le mental permet ainsi d'intégrer l'abandon, de se couper de ce que l'on ressent envers « les agresseurs » (le parent toxique aliénant, la justice, et les services qui y sont rattachés,...), mais aussi leurs enfants devenus alors intouchables, inaccessibles.

Ainsi, par souci de protection, ces parents se referment comme un huître et tentent de boucler, à double tour, leurs émotions. Ils ont lutté, à juste titre, contre vents et marées mais, au bout du rouleau, au bout de l'épuisement (généralement mental, et de plus en plus souvent financier), ils jettent l'éponge, conscients ou non qu'ils risquent alors leur santé à ce stade et même leur vie.

Les enfants, autrefois chéris, ont disparu sans aucune raison valable. Dans ces conditions, les parents ciblés, rejetés et honnis sans raison, se retrouvent, bien malgré eux, confrontés à une situation plus difficile que celle du deuil d’un enfant, car leurs enfants s'apparentent soudain à des personnes pouvant être associées aux disparus en mer. Et là, ils ont pourtant conscience qu'ils sont bel et bien en vie. Mais, ces parents-là ne savent même plus s’ils doivent les oublier ou non pour entamer un travail de deuil, mais un travail de deuil néanmoins impossible.

De plus en plus de ces parents-là, afin de se protéger, compte tenu de la souffrance extrême endurée, mais aussi et surtout face à toute l'incompréhension du système judiciaire, son manque de professionnalisme, d'objectivité et de connaissances, tout comme de la part des autres services (Experts, médiateurs, travailleurs sociaux,...), développent alors une protection mentale qui leur permet ainsi de se protéger en quittant le moment présent, pour s’inventer généralement une vie factice, via les rêves et les illusions (« Un jour, mes enfants comprendront », « Un jour, ils reviendront vers moi », « Un jour, ils rejetteront l'autre parent machiavélique et destructeur »,...).

Mais, même si l'abandon apparaît comme la seule planche de salut, il n'en demeure pas moins que la souffrance demeure sous-jacente et risque fort d'exploser un jour ou l'autre (Un puissant risque de dérives ou de déviances peut donc surgir, un jour ou l'autre, sur le chemin de la vie qui se poursuit...).

L’abandon  peut sans doute, à court terme, apparaître comme étant un pansement, une forme de soulagement, mais n'oublions jamais que dans la grande majorité des cas les émotions refoulées s’organisent pour gâcher l’existence et les remords venir ronger l'âme de tout un chacun.

► Une situation de rejet alors que ces parents-là, ces familles-là, n’ont rien fait de répréhensible, tout au contraire ! Cela va jusqu’à créer un vide affectif abyssal et une désertion de la part de membres familiaux, d’amis, de collègues de travail… Ces abandons sont bien difficiles à encaisser.

► Une incompréhension monumentale face à la haine de l’autre parent, celui qui manipule, celui qui ment sans vergogne, celui qui instrumentalise les enfants, celui qui se moque éperdument des enfants, de leurs avis, de leurs besoins, de leurs droits… Bref, un parent manipulateur, pervers et toxique qui considère les enfants comme étant sa propriété privée et qui se comporte clairement en jusqu’auboutiste allant jusqu’à se révéler pathologique. Ce parent va jusqu’à se moquer des lois !

► Toutes les incohérences de la justice, des services qui gravitent autour faisant part d’un manque réel de compréhension, voire de professionnalisme, l’abandon de personnes auprès desquelles on pouvait se confier et surtout et avant toute chose, la perte du lien avec les enfants, leurs souffrances et leurs comportements bouleversants face à l’emprise, les manipulations et les chantages psychologiques subis, génèrent de redoutables dégâts tant sur la santé morale que physique et affecte le plus souvent la vie sociale.

Dans ces conditions et compte tenu de tous les éléments recueillis, les acteurs de la justice familiale et les services gravitant autour d’eux doivent et devront donc radicalement et rapidement modifier leur présent mode de fonctionnement et les méthodes actuelles de gestion des procédures de séparations et de divorces et tout particulièrement lorsqu’ils sont ultra-conflictuels, plus encore face à des situations de manipulations psychologiques et d'emprise mentale, mettant alors clairement en danger toutes les victimes de tels abus (enfants et adultes). - L’enfant étant la première victime…, par conséquent, ne rien faire s’apparente clairement à une forme de non-assistance à enfant sûrement en danger ! -

Cette justice d’aujourd’hui est très clairement de moins en moins capable de venir protéger les victimes de l’exclusion parentale. Il faut agir, et non se retrancher derrière l’inaction pour laquelle un grand nombre de parents ayant répondu au questionnaire dénonce, à commencer par l'inadmissible inaction des Juges ! Cela suffit...!

 

En dix années d’exercice, notre association a entendu, lu, vu, rencontré et pris connaissance de plus de 3600 situations, 3600 familles appelant au secours…, toutes, ou presque, faisant face à des incohérences, des dysfonctionnements, de sérieuses maladresses, de la part de la justice familiale, des erreurs inacceptables, l’absence d’écoute et de moyens, la non-application de leurs droits, la non-application de la loi, la non-application de jugements pourtant exécutoires, des silences et des délais dépassant l’entendement, des manques de connaissances et visiblement de formation, des souffrances inacceptables dans un pays pourtant démocratique et considéré comme étant « le berceau et la terre des droits de l’Homme ».

L’immense inquiétude qui est la nôtre quant à l'avenir de centaines de milliers, de millions d’enfants (En 2018, l’Insee estimait ainsi que plus de quatre millions d'enfants (sur 14,1 millions au total) ne voyaient plus du tout l'un des deux parents ou sinon qu'une à deux fois par an. En 2019, on parlait de situation « hautement conflictuelle » pour environ 20 à 25% de séparations parentales (ce qui était déjà élevé) ; en 2022, selon les remontées de terrain, les 30% sont déjà amplement dépassés. On imagine combien la crise sanitaire et l‘enfermement ont pu dégrader, plus encore, la situation depuis et frapper tant de familles face à l'absence inacceptable d’actions concrètes malgré les nombreux cris d’alarme lancés sans relâche, à commencer par notre association) et celui des millions de parents et de familles exclues, isolées, incomprises, méprisées, rejetées et subissant d’ignobles injustices, ne cesse de grossir, tout autant que la détresse et l’épuisement absolu de toutes ces victimes, enfants et adultes. 

L’immobilisme de la France et de ses institutions n’a plus le moindre droit de perdurer et encore moins d’exister.

Jour après jour, année après année, nous voyons ces situations s’amplifier… Il est  grand temps d’agir.

Combien de drames au quotidien… ?  Nous n’en voulons plus…

Les Français n’en veulent plus ! Les familles n’en veulent plus !

Oui, la France n’en veut plus !

Les autres pays européens (*), quant à eux, agissent et prennent des mesures afin de limiter les effets néfastes de l’exclusion parentale, de tenter de l’enrayer et de mettre en place des mesures, des protocoles afin d’empêcher les phénomènes dits d’emprise et de manipulations psychologiques orchestrés par l’un des deux parents afin de forcer l’enfant à rejeter, petit à petit, l’autre parent et ensuite, collatéralement, les membres de la famille du parent ciblé. C’est une opération de destruction massive que peut alors aboutir à l’éradication pure et simple (mentale puis concrète) de la moitié du patrimoine et des racines de l’enfant, qu’il s’agisse du côté maternel ou du côté paternel, si l’on ne réagit pas rapidement, si aucune action n’est menée à l’encontre du parent manipulateur, aliénant, généralement toxique et narcissique.

A titre de dernier exemple en date, le 29 mai 2022, le Parlement des Pays-Bas, constatant que l'aliénation parentale est devenue un problème social majeur et qu'en 2020 une équipe d'experts sur l'aliénation parentale recommandait déjà que les parents soient avertis à un stade précoce qu'ils enfreignent la loi et qu'ils soient sensibilisés aux conséquences possibles de celle-ci, il a été décidé que : Tout parent aliénant devra être informé dès que possible que des poursuites pénales peuvent dorénavant être engagées si les accords ou les modalités des droits de garde et/ou de visite établis par le tribunal ne sont pas respectés et le gouvernement néerlandais, conformément à la recommandation de l'équipe d'experts sur l'aliénation parentale, doit, dès maintenant, développer une méthode par laquelle les parents seront avertis à un stade précoce qu'ils enfreignent la loi et doit rapidement déterminer les sanctions qui pourront intervenir rapidement, par exemple au travers d'une courte procédure judiciaire ainsi que de la mise en œuvre de la sanction établie qui sera mise à exécution rapide avec le soutien des agents de police bien préparés à cela.

En France, nous ne voulons plus attendre de nouveaux drames, de nouvelles tragédies familiales - le suicide d’un parent privé injustement de son enfant, un kidnapping de désespoir, voire l’homicide d’un enfant, des violences intra-familiales en cascade - les risques de dérives et de déviances de l’enfant, pour que le problème, alors embarqué dans le tourbillon médiatique suite à d’horribles événements - qui soient enfin traités de façon juste -. Oui, faut-il, faudra-t-il, un drame effroyable pour que nos Dirigeants, nos Législateurs et nos Institutions prennent enfin à bras le corps cette terrifiante réalité ?  (Avant que les médias ne s’en mêlent vraiment… A la recherche du sordide, du sensationnel et faire ainsi le buzz… et obliger les pouvoirs publics à agir dans l’urgence !)

Un peu de sagesse et de courage ! Soyez,  les un(e)s et les autres, enfin responsables !

Tant de gens connaissent, autour d’eux, des situations dramatiques où l’exclusion parentale s’est installée et même l’instrumentalisation des enfants, il y en a tant...

Tant que les Juges (Voués aux Affaires Familiales, à l'Enfance) ne seront pas davantage responsabilisés dans leur tâches avec, de plus, l'obligation de justifier clairement leurs décisions, qu’ils ne feront pas appel à des équipes pluridisciplinaires afin de mieux cerner les situations de ce type de conflit (au lieu de minimiser ce travail collectif), engendrant trop souvent des pressions énormes, pour ne pas parler de chantages et d’emprise mentale exercés sur l’enfant, tant qu’ils ne prendront pas, tous au sérieux, les conséquences de l’exclusion et l’anormalité de comportements de rejet de la part d’un enfant envers un parent n’ayant pourtant rien commis de mauvais envers lui, tant que ces Juges tiendront des raisonnements primaires (« Ne vous inquiétez pas, cela passera... », « Les enfants traversent une crise, ils reviendront vers vous d'ici quelques temps. », « Patientez, à 18 ans, les enfants comprendront... », « Oui, à 18 ans les enfants reprendront contact avec vous ! », etc...), les injustices s'additionneront et augmenteront sans cesse, les violences psychologiques subies continueront, les parents toxiques, aliénants et manipulateurs pourront ainsi poursuivre leurs desseins pourtant illégaux au regard de la loi et particulièrement dévastateurs pour les enfants et les adultes ciblés, tant pour leur santé morale et psychique que physique et sociale.

Tant que ces Juges n’auront pas les moyens financiers pour faire appel à des travaux pluridisciplinaires, tant qu’ils ne suivront pas des formations adaptées (A commencer sur l’aliénation parentale et ses terribles conséquences, sur le domaine psychologique pour les JAF) s’accompagnant de formations continues de rigueur, tant que le nombre des « dossiers » ne sera pas ramené à une quantité plus raisonnable afin de donner le temps nécessaire à chacun, d’entendre sereinement, hors chronomètre, chacune des parties, y compris les enfants afin de mieux connaître leur situation et même obtenir des compléments d’information auprès de l'entourage direct des enfants (Grands-parents, enseignants, CPE, animateurs de clubs et sportifs,…) et mieux les comprendre, mieux cerner les dysfonctionnements avec sérieux, compétence, discernement et objectivité, la situation ne fera qu’empirer.

Rappelons-le, la Justice et par conséquent les Juges, mais aussi celles et ceux qui interviennent afin d’apporter des éclairages aux situations à examiner, ne sont pas là pour broyer ces familles, mais tout au contraire, ils doivent, avant tout, les accompagner, les aider et penser également aux victimes et à leurs souffrances. 

Les Juges (JAF et JE) ne devraient jamais perdre de vue que c’est bel et bien la vie de leurs concitoyens qu’ils ont entre leurs mains; des concitoyens pour lesquels des solutions positives, autant que possible, doivent être apportées en respect du droit essentiel à la vie familiale pour chacune et chacun, conformément aux fondements de la Convention Européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales, communément appelée,  Convention européenne des droits de l'homme.

 

Il est plus qu’urgent de rendre à la France une Justice aux affaires familiales et à l’enfance, à la fois sérieuse, noble et digne de ce nom, impartiale et non genrée, à la fois protectrice, responsable, attentive et à l’écoute des enfants, mais aussi des parents, des familles, une justice à la fois  constructive, juste et professionnelle ! 

Dès aujourd’hui, si rien n’est fait rapidement, si chacune et chacun laisse la situation se dégrader davantage et permettre ainsi aux conflits de la séparation parentale et du divorce de s’accentuer dans ce sens, de devenir plus violents encore, sacrifiant en premier lieu des milliers, des dizaines de milliers d’enfants chaque année, s’ajoutant aux autres déjà victimes, quel sera alors l’avenir de notre société ? Un avenir qui, déjà, n’est pas si simple à gérer mais qui pourrait, plus encore, se déliter…

Ne l’oublions jamais, tous ces jeunes êtres, assurément « fracassés » à ce jour, auxquels s’ajoutent sans fin de nouvelles victimes, chaque année, victimes de l’exclusion parentale, victimes de possibles situations d’emprise et de manipulations mentales, de parentectomie (**), perdues au fin fond d’un conflit de loyauté sévère, seront bel et bien les adultes de demain et auront à participer à la gestion future du pays…

Alors quel avenir pour tous ces jeunes ? Quel avenir pour leurs familles ?

 

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Resultats et analyse enquete jm2p 2022 juin face a l exclusion parentaleResultats et analyse enquete jm2p 2022 juin face a l exclusion parentale (9.62 Mo)

© association JM2P/FS

François Scheefer

(*) : A titre d’exemples : La Grande-Bretagne, la République de Malte, la Roumanie, l’Italie, l’Espagne, le Portugal, la Suède, le Danemark, la Croatie, la République Tchèque,  partiellement en Belgique, en Allemagne, en Suisse, en Pologne, en Norvège, … N’oublions pas également la Cour Européenne des Droits de l’Homme qui a déjà sanctionné près d’une dizaine de pays pour inaction face à des situations d’exclusion parentale liées à des situations d’aliénation parentale.

(**) : Pour éviter les malentendus et la méconnaissance, un certain nombre de professionnels Nord-américains et anglo-saxons ont pris la décision d'employer l'expression « Parentectomie » plutôt que celle dite de l'« aliénation parentale ». Plus de doute dans ce cas, on comprend aisément qu'il s'agit là de la coupure caractérisée, voire de l'ablation, du contact entre l'enfant et le parent ciblé.  L'image chirurgicale un peu rude exprime clairement la nette coupure du lien entre l'enfant et l'un de ses parents, une séparation nette et brutale orchestrée par l'autre parent.

Famille2

 

Au premier semestre 2022 : François Scheefer, le président de l'association JM2P jusqu'à la fin janvier 2022, passe le flambeau.

 

Le 11 décembre dernier, lors de l’assemblée générale de l'association, François Scheefer a fait savoir, le cœur déchiré, qu’il ne se représenterait pas au poste de président lors de la prochaine réunion du Conseil d'administration de l'association prévue le 29 janvier 2022, mais qu’il resterait, bien entendu, à la fois membre et administrateur avec ses onze autres collègues du conseil d’administration.

Cela faisait six ans qu’il était aux commandes de l’association avant d'avoir exercé auparavant les fonctions d’administrateur à compter de 2013 (Depuis l’Islande) puis de secrétaire et ensuite de vice-président (Après son retour en France au cours de l'été 2014) avant d'être nommé président en 2016. 

François Scheefer : « Pour moi, l’année 2021 fut particulièrement éprouvante, rude et difficile et elle m'a confronté à des questions spécialement ardues auxquelles il m'a fallu trouver des réponses aussi justes et équitables que possible. Frappé en plein cœur (c'est le cas de le dire), il m'a fallu lutter contre le sommeil éternel. Une à une, j'ai remonté les marches me ramenant à la vie, mais la vulnérabilité de mon état de santé demeure, hélas, les possibles retours vers l'hôpital subsistent pour ne pas dire s'inscriront au calendrier de cette année 2022. Il me faut vaincre la maladie pour pouvoir rebondir. J’ai déjà vaincu l'exclusion parentale, alors,, une fois de plus, je ne lâcherai rien et je continuerai de faire face, une fois de plus, à l'adversité.

Et pour reprendre cette élégante formule prononcée par l'ancien Président Français, Jacques Chirac : "Les emmerdes, ça vole toujours en escadrille", il m'a fallu, depuis février 2021, endosser, de plus, le rôle d'aidant familial au quotidien, ce qui vient alourdir plus encore mes journées, ne simplifiant pas mon état de santé et, malheureusement, appesantira davantage encore, au fil du temps, mes journées.

Dans ces conditions et avec le cœur brisé, j’ai présidé l’assemblée générale de décembre 2021.

Bien entendu, je resterai, autant que possible, membre actif, je continuerai à siéger au sein du Conseil d'administration, je continuerai à intervenir, à donner, autant que possible, des conseils (Aux permanences, par téléphone,...) auprès des pouvoirs publics et à celles et ceux qui le souhaitent, mais aussi aux futurs parents, grands-parents et à toutes les victimes de cette terrible exclusion parentale, de ces violences psychologiques endurées par les enfants ; mais, je ne pourrai plus avoir autant de disponibilité que celle donnée depuis toutes les années passées.

Je resterai aux côtés, autant que possible et en tant que de besoin, tant que Dieu me prête vie, du nouveau capitaine et de l’ensemble des membres de l’association !

Car il faut que « J'aime mes 2 Parents » vive tant que notre juste et légitime combat ne sera pas gagné. Comme il est dit, l'association a bel et bien pignon sur rue, elle est à la fois reconnue, écoutée et visiblement appréciée. Ne perdons pas tout cela et avançons pour qu'enfin, face aux séparations parentales hautement conflictuelles, les enfants, mais également les parents et les autres membres familiaux ciblés (A commencer par les grands-parents) ne puissent être davantage exposés à des violences psychologiques, qu'ils puissent être considérés et reconnus comme étant, avant tout, des victimes à part entière.

L’exclusion parentale, l’aliénation parentale, ne sont pas des fatalités. On peut s’en sortir. J'en suis la preuve vivante, lorsque, après tant d'années (17 années) de lutte, sans relâche, pour restaurer le lien avec ma fille, nous avons réussi à nous retrouver pour de bon en 2019. De tels miracles existent chaque année. Chaque année, des membres de l’association, mères et pères, réussissent à renouer parce qu’ils n’ont jamais lâché, parce qu'ils ont fait face aux graves lacunes et aux inadmissibles dysfonctionnements de notre système judiciaire et de ses services gravitant autour, parce qu’ils y ont cru, parce que la qualité du lien n'a pas pu totalement disparaître du cerveau de leurs enfants, malgré les pressions et les abus psychologiques endurés et malgré l'emprise subie au fil du temps. Alors, oui, la légitime lutte que nous défendons en vaut vraiment la peine !

Nul n’a à subir de telles souffrances et de tels abus et, assurément, tout espoir n’est pas vain ! »

“Vivre sans espoir, c’est cesser de vivre.” Fiodor Dostoïevski

D’ores est déjà, François Scheefer n’abandonne pas tout à fait le titre de « président » puisque durant de l’assemblée générale du 11 décembre dernier, à la demande explicite de Monsieur Bruno Deregnaucourt, trésorier et co-fondateur de l’association en 2012, c’est à l’unanimité des suffrages exprimés lors de cette assemblée générale que le titre de « président d’honneur » de l’association proposé par celui-ci a été attribué à François Scheefer, un titre qui vient donc d’entrer en application lors de la passation de pouvoirs le samedi 29 janvier dernier lors de la séance du conseil d'administration.

François Scheefer continuera à œuvrer au sein de l'association au côté de Bruno Deregnaucourt qui a laissé son poste de trésorier afin de prendre la présidence, suite à la décision adoptée par le conseil d’administration. Le président d'honneur continuera à écouter, à accompagner et à conseiller les victimes d'exclusion parentale s'accompagnant souvent de phénomènes d'emprise et de manipulations psychologiques sur les enfants (Situations d'aliénation parentale).

De même, François Scheefer continuera son rôle de communication tant avec les pouvoirs publics que les médias et la poursuite des négociations avec le Secrétariat d'Etat à l'Enfance et aux Familles, au côté du nouveau président et des autres membres du Bureau exécutif.

Pour finir, François Scheefer a tenu à partager avec l'ensemble des adhérents de l'association deux souhaits essentiels à ses yeux :

" Tout d'abord, celui de ne jamais lâcher les enfants, les petits-enfants, même si le lien est actuellement escamoté, rompu, saboté et qu'ils ne réalisent pas à quel point ils se trouvent instrumentalisés, manipulés, le plus souvent avec d'ignobles chantages à la clé, au cœur-même d'un conflit qui ne les concerne pas. Ils ont besoin de leurs deux parents, de leurs deux familles.

Et, en second lieu, il ne faut pas désespérer. Tout reste possible.

Chaque année, quelques adhérent(e)s « retrouvent » leurs enfants, leurs petits-enfants. De véritables miracles parfois (Même au sein de la justice qui, soudainement, réalise enfin ce qu'est la réalité de la situation endurée et accepte finalement de se remettre en question pour le bien de l'enfant et accepte la vérité et non davantage les manipulations orchestrées). De même, le fruit d'une relation de qualité passée (ou pouvant exister ponctuellement dans certains cas malgré les aléas des points rencontre imposés) avec les enfants malgré l'aliénation parentale exercée, permet de faciliter la reconstruction du lien.

Le cerveau n'est pas un disque dur où l'on peut tout effacer et les faux-souvenirs instillés peuvent être finalement déjoués. Et cette qualité du lien aussi ténu soit-il, n'est jamais vraiment oubliée.

Ainsi, tel un électrochoc, les choses remontent à la surface ; c'est alors le début d'une renaissance, certes, parfois chaotique, mais qui en vaut, assurément, la peine. Vous comprendrez alors l’importance de ne pas les avoir « abandonnés » et d’avoir tout tenté pour maintenir le lien malgré les murailles érigées.

C'est alors, pour tous ces enfants-là, quel que soit leur âge, le début d'un conflit de loyauté qui se délite et l'entrée en résilience qui s'amorce..."

François SCHEEFER

Aujourd'hui, Président d'honneur de "J'aime mes 2 Parents"

Sunset revu

 

Au second semestre 2021 : La poursuite des pourparlers avec le Secrétariat d'Etat à l'Enfance et aux Familles.

 

Une fois n'est pas coutume, ce semestre nous vous proposons le dernier courrier adressé en cette fin d'été 2021 à Monsieur Adrien TAQUET, Secrétaire d'Etat en charge de l'Enfance et des Familles.

En effet, cette année 2021 aura d'ores et déjà profondément marqué les esprits de par son lot de douleurs et de souffrances ressenties par tant de parents démunis, de grands-parents tout autant démunis et d’enfants profondément meurtris par l’exclusion parentale s’accompagnant le plus souvent d’emprise et de profondes manipulations psychologiques les plus perverses endurées. L'aliénation parentale est là et elle s'installe sans que les pouvoirs publics et leurs services ne lèvent, ne serait-ce que le petit doigt, pour prendre des mesures et même s'inquiéter de l'ampleur des dégâts qui, depuis la crise sanitaire, se sont davantage amplifiés.

Parents et grands-parents injustement écartés de la vie de leurs enfants, de leurs petits-enfants, ne savent plus que faire pour renouer le lien avec eux, enfants embastillés et manipulés, englués par un conflit de loyauté qui les dépasse tant.

Et malheureusement, les services de l’Etat ne sont, à ce jour, toujours pas en capacité d'y remédier et même d'appliquer, d'ores et déjà, la loi en vigueur, mais également de venir mettre en place des procédures nécessaires, pourtant proposées, afin de contrer de tels drames, de telles injustices, s'accompagnant le plus souvent d'abus psychologiques graves imposés à l'enfant. L'enfant est alors devenu un pion sur l'échiquier d'une guerre sans merci où il se retrouve ainsi piégé par un parent possessif souvent manipulateur et même toxique qui transforme l'enfant en soldat soudainement chargé de haïr son autre parent et la famille qui va avec. Peu importe si l'enfant aime ses deux parents, s'il affectionne ses deux familles, il n'a plus de choix possible et doit alors se soumettre et obéir au parent aliénant.

Et pourtant, d’autres pays, y compris en Europe, semblent en passe de réussir, ou sont tout  au moins sur la voie de parvenir à agir et même de contrer des situations dites d'aliénation parentale et/ou d'exclusion, après avoir réussi à se remettre en question, à se former et à réformer comme il se doit tout ce qui touche à l’enfant et ses fondamentaux et à la justice familiale. Et pourquoi pas la France ?

Depuis plus de deux ans l'association mène un combat sans relâche auprès de Monsieur Adrien TAQUET, Secrétaire d'Etat en charge de l'Enfance et des Familles et de ses services qui disent avoir compris (Contrairement au Ministère de la Justice qui ne cesse de jouer à la sourde oreille ou au sein duquel des fonctionnaires se cantonnent tout bonnement dans le déni).

Des réponses à nos demandes, des actions à proposer, des premières mesures,... auraient dû apparaître à la veille de cet été 2021, en se référant au dernier échange avec le Directeur de Cabinet de Monsieur TAQUET. Mais voilà, tout cela traîne encore et encore... Indéfiniment... Combien de temps encore ?

Dans ces conditions, l'association « J'aime mes 2 Parents », est venue, une fois de plus, tirer la sonnette d'alarme et demande à toutes les personnes croyant aux valeurs de notre pays, souvent apparenté au berceau des droits de l'Homme et donc de l'enfant, de prendre leur courage à deux mains et de tout mettre en œuvre pour que de telles situations ne puissent davantage se propager, se poursuivre et à terme persister.

Monsieur Adrien TAQUET, la balle est dans votre camp...

Copie du courrier qui lui fut adressé le 15 septembre 2021 : Pour y accéder, cliquez sur le lien ci-dessous :

Lettre jm2p au ministere de la sante se a l enfance et fLettre jm2p au ministere de la sante se a l enfance et f (207.85 Ko) 

 

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Au premier semestre 2021 : Suite à la crise sanitaire et le second confinement ordonné fin octobre 2020, quelle est la situation des adhérent(e)s et sympathisant(e)s de l'association ?  

 

A l’heure où se murmure, d'ores et déjà, la possible mise en place d’un troisième confinement national (comme c’est déjà le cas dans un certain nombre de pays), il apparaît de plus en plus évident que le Gouvernement n’a pas mesuré toute l’étendue des impacts terriblement négatifs et même nocifs qu’occasionne un tel dispositif (Certes, primordial sur le plan sanitaire) vis-à-vis du bafouement malveillant et même pervers de l’autorité parentale conjointe dans le cadre des séparations parentales ultra-conflictuelles.

  

La justice qui était déjà très affectée faute de personnel, de juges ou de greffiers, selon les tribunaux, parfois même les deux, face à moult dossiers prenant  un retard  non négligeable, auxquels sont venus s’ajouter la grève des avocats au début de l'année 2020 et l’engorgement des services, ont laissé tant de familles et d’enfants dans la mouise et face à d’insondables tracas, hors de toute protection pourtant attendue vis-à-vis de sévères conflits intra-familiaux liés aux séparations ultra-conflictuelles, aux situations d’exclusion et d’aliénation parentales. 

 

Ainsi, durant le premier confinement, la justice, y compris son secteur familial, avait tourné, qui plus est, totalement au ralenti. A l'image de nombreuses autres professions, seules les urgences avaient été, soi-disant, traitées cahin-caha par la justice, mais le plus souvent sur le plan pénal (Et bien peu dans le cadre de la justice familiale, sauf éventuellement lors d’une situation particulièrement gravissime). Puis, l'activité est repartie avec de nombreux dossiers en souffrance à traiter, auxquels se sont ajoutés et s’ajoutent encore tant de « nouveaux dossiers » et tant d’autres en attente d’être pris en charge. Les retards s’accumulent encore et encore.  

 

Lors du second confinement entamé le 28 octobre 2020, les personnes ayant répondu au questionnaire de l’association JM2P ont pu confirmer à la grande majorité (92%), qu’hélas, la situation de leurs enfants et la leur n’a pas évolué.  

Pire encore, les droits fondamentaux de chacun, à commencer par celui du respect à la vie familiale et celui de l’autorité parentale conjointe n’ont nullement été restaurés, ni davantage été respectés. 

Les personnes qui ont répondu au questionnaire font souvent remarquer la souffrance endurée et le sentiment puissant d’abandon face à une justice devenue muette, inerte ou particulièrement lente.  

Le second confinement, certes moins invasif, mais malgré tout facteur de nouvelles lenteurs, n’a guère arrangé les choses et, par conséquent, les drames se sont multipliés et se multiplient encore.  

En janvier 2021, au lendemain de l’intervention du Premier Ministre (Le 07.01.2021), même si le mot de « troisième » confinement n’a pas été prononcé, malgré l’accent fortement porté sur une épidémie qui reste effectivement « élevée », même si le virus circulait légèrement moins en France que chez nos pays voisins, il y avait toujours plus de 15.000 cas quotidiens, de nombreux parents faisant face à la violation de leurs droits essentiels à la vie familiale, à la violation de leur autorité parentale conjointe, dans l’attente de procédures engagées totalement gelées, tournant au ralenti, ou bien encore des procédures qui tardent encore et toujours à débuter, s’inquiètent donc légitimement et terriblement et angoissent logiquement, d’ores et déjà, en cas d’un troisième confinement qui serait alors imposé à l’avenir et qu’on commence à murmurer au regard de la situation sanitaire. 

Cela serait catastrophique sur le plan familial (Sans doute pas sur le plan sanitaire) et viendrait, une fois encore, ruiner, plus encore, les espoirs d’une restauration des liens entre parents et enfants injustement et illégalement écartés, laissant, plus encore, le champ libre aux parents manipulateurs, aliénants et toxiques. 

 

La justice familiale a un besoin urgent d’être relancée, augmentée par un nombre important de professionnels qui pourront prendre en charge non seulement cette immense retard accumulé depuis longtemps déjà, mais aussi et surtout s’investir tout particulièrement sur les « dossiers » ultra-sensibles compte tenu du caractère conflictuel de la séparation parentale affectant, en premier lieu, les enfants.  

Il y a une extrême urgence à agir face aux violences psychologiques, face aux situations d’emprise et de manipulations mentales infligées à l’enfant, face aux parents démunis, victimes d’exclusion, à la fois injuste et illégale, de la part de l’autre parent devenu aliénant, manipulateur, pervers et/ou toxique, agissant à sa guise car la justice n’est pas ou n’est plus en mesure de réagir, incapable de sanctionner, à commencer par les délits avérés de non-représentation d’enfant(s) et manquant, de plus, cruellement d’experts en matière de séparation particulièrement conflictuelle et des conséquences induites.   

Alors, combien de familles et surtout d’enfants se trouvent, à ce jour, pour ainsi dire, massacrés, leurs droits fondamentaux à la vie familiale bafoués ? 

Combien de parents devenus aliénants, manipulateurs, pervers et/ou toxiques peuvent agir à leur guise en toute impunité, sacrifiant même l’équilibre psychoaffectif des enfants ? 

 

Vous pouvez maintenant accéder aux résultats de la seconde enquête réalisée entre le 7 décembre 2020 et le 10 janvier 2021. Elle fut adressée aux adhérent(e)s et aux sympathisant(e)s de l’association JM2P, accessible également sur la page Facebook de l’association. Elle se rapporte aux situations vécues, suite au re-confinement lié à la pandémie à la Covid-19, impliquant le non-respect de la coparentalité, la violation des jugements exécutoires relatifs aux droits de visite, d’hébergement, de résidence alternée et de communication. 

 

Les résultats parlent d’eux-mêmes. 

Tout comme pour la première période de confinement vécue au printemps 2020, une très large majorité des personnes (92%), ayant répondu à ce nouveau questionnaire, rencontre des problèmes pour faire respecter ses droits, pour revoir les enfants et même pour réussir à pouvoir rentrer en communication avec les enfants. Les barrages sont ainsi impossibles à traverser, la communication est donc totalement rompue. 

C’est un total de 399 personnes qui a répondu entre le 7 décembre 2020 et le 10 janvier 2021. Un grand merci à elles.

Lors du premier questionnaire réalisé en avril 2020 durant le premier confinement, 94% des personnes ayant répondu à l’époque (537 personnes) avaient, d’ores et déjà, enduré des violations, des problèmes pour faire appliquer leur autorité parentale, notamment pour maintenir le lien filial.    

Non, il n’y a pas que la violence conjugale qui galope…

Non, il n’y a pas que les violences physiques intra-familiales qui courent !

Mais, il y a toute cette violence qu’on ne voit pas, celle qu’on n’entend pas, car elle est avant tout psychologique et pourtant elle est particulièrement  redoutable et assurément  destructrice ! 

Elle met en danger tant les enfants que de nombreuses familles, qu’elles soient maternelles ou paternelles. De tels drames familiaux ne peuvent être davantage tolérés et se produire impunément dans un pays qui se dit être « berceau et terre des droits de l’Homme ».

Pour consulter les résultats de l'enquête, cliquez sur ce lien ci-après : Resultats au questionnaire sur le 2eme confinement et les effets sur la coparentaliteResultats au questionnaire sur le 2eme confinement et les effets sur la coparentalite (10.13 Mo)

 

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Au second semestre 2020 : Suite à l'enquête menée auprès des adhérent(e)s et leur(s) expériences avec les travailleurs sociaux.

Si les travailleurs sociaux œuvrent globalement dans le domaine de l'action sociale au sens large, nous nous sommes attachés à celles et ceux qui touchent de près les personnes généralement victimes de séparations particulièrement conflictuelles, qu’elles soient hommes ou femmes et qui, de plus, pour le plus grand nombre, doivent faire face à des situations d’exclusion parentale de la part de leurs enfants (et parfois de leurs petits-enfants), compte tenu de réels et sérieux phénomènes de manipulations psychologiques et d’emprise mentale exercées par l’autre parent, visant ainsi à démolir autant que possible la relation avec leurs enfants ou sinon, à minima, afin de régler des comptes et de se venger de la séparation du couple qui n’a jamais été acceptée.

Ainsi, les travailleurs sociaux rencontrés à multiples niveaux de la procédure ou des procédures afin de faire respecter et appliquer le principe de coparentalité, réaffirmé par la loi du 4 mars 2002 relative à l'autorité parentale, n’ont visiblement pas apporté l’aide, le soutien et le professionnalisme attendus :

Dans le cadre d’une demande directe de la part des personnes en difficultés (Centres communaux d’action sociale, aide sociale à l’enfance,…), dans le cadre d’une médiation, ou bien encore dans le cadre d’une enquête sociale ordonnée par le Juge (JAF) et celui d’une mesure d’AEMO (Action Educative en Milieu Ouvert) ordonnée par le Juge des Enfants, mais aussi, lors des droits de visite médiatisés prononcés par le Juge aux Affaires Familiales.

A travers les résultats de cette enquête, un nombre assez important de dysfonctionnements a été rapporté, des lacunes et des manquements relatés par celles et ceux qui ont bien voulu y répondre. Certains manquements ou sérieuses lacunes ont même fait l’objet de plaintes auprès des Présidents de Département (Organe chapeautant une bonne part des travailleurs sociaux impliqués).

Si la violence physique est généralement facilement visible et généralement condamnée par notre société, la violence psychologique, ou morale, est largement moins visible et beaucoup plus insidieuse dans ses effets négatifs et dévastateurs.

De par une certaine forme d’invisibilité (tout particulièrement pour Monsieur & Madame tout le monde) et la difficulté à la démontrer (Sans l’appui des experts et professionnels), notre société a tendance à oublier cette forme terrible de violence, à l’occulter même et ne prend pas les moyens pour y remédier et même la condamner, laissant ainsi de nombreux enfants face à leurs souffrances, leurs blessures, leur perte de faculté de libre arbitre et endommageant gravement leur équilibre psychoaffectif, pouvant alors entraîner de terribles conséquences sur eux-mêmes (Développement de dérives et de déviances pouvant aller jusqu’au suicide dans les cas les plus graves)

Or, justement, de nombreux travailleurs sociaux ont tendance à passer, tout comme Monsieur & Madame tout le monde, à côté de ces souffrances liées à de tels abus psychologiques que représentent la manipulation, le chantage, l’emprise et leurs chapelets de mesures ignobles pour développer alors une indéniable aliénation parentale pouvant même s’avérer particulièrement sévère.

Il est donc capital que les travailleurs sociaux, à qui est confiée une mission dans le cadre de séparations parentales ultra-conflictuelles, aient une formation adéquate, qu’ils soient préparés à des situations « hors normes » même si celles-ci restent minimes (Environ 20% de séparations ultra-conflictuelles sur l’ensemble des séparations parentales à ce jour, contre une dizaine de % il y a une douzaine d’années), mais celles-ci ne cessent d’augmenter de façon affolante. La formation doit donc être menée dès le cursus universitaire.

De même, l’immense importance de la réactualisation des connaissances et des pratiques, sur les formations continues indispensables, les manques de moyens humains et financiers, le nombre trop important de dossiers à gérer en même temps et par conséquent le manque de temps pour suivre les dossiers et les enquêtes, doivent être sérieusement pris en compte.

Le manque de temps est souvent le pire ennemi d’un travail attendu, net et sans bavure, complet et impartial, circonstancié et compétent ! 

Il y a beaucoup à faire et les travailleurs sociaux devraient se poser la question, en toute honnêteté, à savoir s’ils se sentent effectivement capables de gérer les missions confiées face à la séparation ultra-conflictuelle, face à des situations d’aliénation parentale, facteurs de drames et de souffrances devenant insoutenables, en ont-ils les moyens et les compétences ? Si la réponse est non, qu’ils soient honnêtes avec leur hiérarchie et qu’ils demandent le soutien de professionnels de ces questions.

Car leur manque de connaissances, de maladresses, leur manque d’empathie face à de telles victimes peuvent tout autant s’avérer catastrophiques.

« Ne faites pas aux autres ce que vous ne voudriez pas qu'on vous fasse. » : Les travailleurs sociaux ne devraient jamais l’oublier…

François SCHEEFER

 

Pour en savoir plus et prendre connaissance de l'ensemble des résultats de l'enquête qui inclut également l'expérience vécue lors de l'expertise psychologique et/ou psychiatrique, cliquez sur le lien ci-contre : Questionnaire n 7 experiences avec les travailleurs sociauxQuestionnaire n 7 experiences avec les travailleurs sociaux (14.76 Mo)

 

N.B. : Les personnes ayant répondu au questionnaire se trouvent souvent en situation de difficulté importante où l’aliénation parentale s’installe, où sinon elle est déjà installée ou bien encore lorsque l’autre parent refuse d’appliquer toute notion de coparentalité et va même jusqu’à violer les jugements exécutoires rendus, au mépris des enfants, au mépris de l’autre parent et de la justice elle-même.

Les travailleurs sociaux généralement rencontrés travaillent dans plusieurs domaines possibles :

 Dans le cadre d’une demande directe de la part des personnes en difficultés (Centres communaux d’action sociale, aide sociale à l’enfance,…),

‚ Dans le cadre d’une médiation,

ƒ Dans le cadre d’une enquête sociale ordonnée par le Juge (JAF),

„ Dans le cadre d’une mesure d’AEMO (Action Educative en Milieu Ouvert) ordonnée par le Juge des Enfants,

… Lors des droits de visite médiatisés prononcés le Juge aux Affaires Familiales.

 

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Au premier semestre 2020 : Des méthodes pour lutter contre l’exclusion et l’aliénation parentale. La France devrait s’en inspirer (Exemple de l’Allemagne et de la Grande-Bretagne)…, plutôt que de se complaire dans un insupportable immobilisme, préférant sacrifier enfants et familles ! Cela suffit !

 

Dans les ruptures familiales, les enfants, quel que soit leur âge, doivent malgré tout se séparer de leur père, et de leur mère, alternativement, selon l’organisation des droits de visite et d’hébergement ou de la résidence alternée, mais irrémédiablement.

Il n’empêche que le lien doit être maintenu et même si physiquement les enfants ne se retrouvent que plus ou moins rarement en présence de leurs deux parents (tout du moins ne vivant plus avec les deux parents sous le même toit). Mais les séparations conflictuelles de plus en plus nombreuses tendent à malmener et même à détruire le lien entre un parent et ses enfants parce que l’autre parent en a décidé ainsi sans se soucier un seul instant du bien-être et de l’équilibre psychoaffectif des enfants soudainement devenus, inhumainement et même souvent illégalement, orphelins de mère ou de père (Alors que leurs parents injustement éradiqués sont bel et bien en vie).

Face à ces situations d’exclusion parentale, d’aliénation parentale, représentant de terribles abus psychologiques, à commencer sur les enfants devenus otages, compte tenu de l’emprise mentale subie, des manipulations psychologiques et chantages exercés sur eux, la justice française apparaît clairement inactive le plus souvent, incohérente et démontre trop souvent un manque évident de professionnalisme de la part de ses acteurs (Par manque de moyens et de formations, d’incohérence et de courage) mais aussi par manque de volonté à agir, contrairement à d’autres pays à travers le monde, y compris en Europe.

Ainsi, la France et son système judiciaire ne cherchent même pas à comprendre le fonctionnement d’autres modèles européens…  

 

Par exemple, le « modèle de Cochem »  est apparu comme étant une solution qui a fait ses preuves en Allemagne pour résoudre les conflits d'après séparation et divorce autour de la question des enfants.

Cette pratique pluridisciplinaire initiée par un Juge de l'arrondissement judiciaire de Cochem, en Allemagne, depuis le début des années 90, lorsque la séparation conflictuelle s’installe, s'appuie sur la primauté du bien-être de l'enfant.

Ainsi, tous les professionnels impliqués (juges, avocats, travailleurs sociaux, experts, médiateurs,…) s'organisent pour déjouer au plus vite les risques possibles d'un conflit qui s'emballe, dérape et dégénère…

Par conséquent, les parents ont alors l'obligation d'organiser ensemble la prise en charge des enfants et se voient ordonner une médiation (Celle-ci ne se déroule pas du tout comme en France - généralement stérile compte tenu du conflit installé -. Là, il s’agit d’un travail pluridisciplinaire et obligatoire traité au plus vite, sans perte de temps) s'ils n'y parviennent pas sans aide extérieure. Ce modèle apparaît très performant et permet de diminuer considérablement la souffrance des enfants ainsi que les sentiments de frustration et d'impuissance que vivent les professionnels devant intervenir dans des séparations hautement conflictuelles.

Le « modèle de Cochem » a donc été mis en place à compter de 1991, en Allemagne, dans la ville du même nom, celle de Cochem, située en Rhénanie-Palatinat, au cœur de la Moselle germanique, non loin de la France (Ville qui a donc donné son nom à ce modèle), en impliquant les services sociaux autant que la justice, a donné des idées à tout le pays.

La Première volonté de ce modèle est de réduire la durée de la procédure de séparation et/ou de divorce. Celle-ci traînait pendant un an ou plus avant d’aboutir vers de premières décisions, au risque d’aggraver les conflits. Pour les enfants, cela représentait une éternité sans savoir à quoi ressemblerait leur vie après le divorce parental et une source supplémentaire de conflits, de drames et de souffrances, accentués par des parents de plus en plus en guerre où l’escalade de la violence morale et même physique pouvait prendre le pas et créer des risques énormes d’exclusion, d’aliénation parentale.

Le « modèle de Cochem » a donc imposé que la convocation devant les tribunaux se fasse dans le mois qui suit la demande de divorce. Toutes les parties sont convoquées. Avant la séance, les services sociaux ont déjà pris contact avec la famille pour évaluer la situation et tenter d’éviter toutes les situations explosives qui pourraient découler quand les procédures s’étendent en longueur et les pertes de temps s’accumulent.

La seconde mesure mise en place repose sur la coopération interdisciplinaire. Avant la mise en place du « modèle de Cochem », chacun travaillait dans son coin, avec peu de communication si ce n’est la restitution de rapports ou d’expertises. Ainsi, le « modèle de Cochem » implique le regroupement obligatoire de tous les acteurs qui agissent en cas de divorce : Les services sociaux, les centres de conseil, les centres de médiation, les experts, les cliniciens (lorsqu’ils sont impliqués), les avocats et les juges. Tout le monde a donc dû apprendre à échanger leur expérience et leur savoir.

Il est donc important, que chaque profession s’enrichisse de l’expérience de l’autre. (Les deux parents et les enfants sont également associés et accompagnés.).

Cette pratique de concertation interdisciplinaire s’est répandue petit à petit dans toute l’Allemagne. Dans 75% des tribunaux allemands, le « modèle de Cochem » a été adopté ces dernières années - Berlin, la capitale, en tête.

En impliquant toutes les parties les parents se trouvent inévitablement face à leurs responsabilités de parents. En cas de divorce, c’est donc aux parents de trouver une solution avec l’aide des équipes de professionnels. A la fin, il n’y a donc plus ni un gagnant, ni un perdant.

La situation se détend considérablement. De plus, il apparaît que les enfants assument beaucoup plus facilement le divorce des parents quand ce sont effectivement leurs parents qui trouvent une solution ou les solutions (Avec l’aide des professionnels oeuvrant en concertation interdisciplinaire.

Il faut alors que les deux parents autorisent le modèle trouvé et soulagent ainsi leurs enfants émotionnellement, au lieu de les impliquer dans le conflit, de les manipuler et mettre en place de terribles forces d’emprise psychologique auxquelles s’ajoutent tant de chantages, de ressentiments, d’aversion et de haine dans les cas les plus graves.

Du côté de la Grande-Bretagne, celle-ci a mis en place des mesures, mises tout d'abord à l'essai depuis le printemps 2018, afin d'éviter les manipulations infligées à l'enfant liées à l'aliénation parentale pouvant, dès lors, entraîner la perte permanente du contact entre le parent injustement décrié par l'autre parent et l'enfant.

Ainsi, les parents qui se séparent ou divorcent peuvent perdre le droit d'être en relation avec leurs enfants s'ils essaient sans relâche de les manipuler et de les retourner contre l'autre parent. Dans ce cas, tout parent qui manipule l'enfant, exerçant une réelle emprise psychologique dont le but ultime est de persuader l'enfant d'exclure définitivement l'autre parent de sa vie, se verra sanctionné.

Cette nouvelle approche donne d'abord aux parents aliénants la possibilité de changer leur comportement à l'aide d'une thérapie intense et des évaluations qui s'ensuivront sur une période plus ou moins longue. Les parents aliénants qui ne répondent pas à cette thérapie ou refusent de la suivre ne seront plus autorisés à vivre avec leurs enfants. Le contact entre le parent aliénant et l'enfant pourra alors être restreint ou même refusé pendant plusieurs mois. Dans les cas les plus extrêmes, le parent aliénant sera définitivement banni de tout contact avec l'enfant.

Sarah Parsons, Directrice-adjointe de la Cafcass (Service national de conseil et de soutien aux enfants et aux familles, un service d'Etat indépendant des tribunaux, des services sociaux, des autorités de l'éducation et de la santé) le précise : "Nous reconnaissons de plus en plus que l'aliénation parentale est un phénomène qui ne cesse de progresser et le nombre de cas croissant sans cesse nous a permis de réaliser qu'il est absolument vital que nous prenions l'initiative de lutter efficacement contre les méfaits de l'aliénation parentale. Cette nouvelle approche est sans doute révolutionnaire, mais devenue indispensable."

Ces nouvelles mesures mises à l'essai depuis un an environ sont largement encouragées puisque les juges britanniques reconnaissent de plus en plus le phénomène d'aliénation parentale et ses conséquences dévastatrices. Certains d'entre eux ont déjà été contraints de transférer la résidence de l'enfant pour rétablir une relation entre l'enfant et un parent aliéné. Ils reconnaissent de plus en plus que l'aliénation parentale est extrêmement nuisible, dangereuse et s'apparente bel et bien à un abus psychologique grave.

"En Grande-Bretagne, nous avons récemment pris une position beaucoup plus claire relative à l'aliénation parentale et ses mécanismes, aussi nous voulons envoyer un message très clair et fort, car cet abus psychologique doit être combattu et contenu au plus vite." Sarah Parsons, Directrice-adjointe de la Cafcass.

Autres lieux, autres procédés de lutte contre l’aliénation et l’exclusion parentales :

Conformément aux lois en vigueur, aux États-Unis et au Canada, des «coordonnateurs des parents» sont ordonnés et supervisés par les tribunaux pour aider à rétablir les relations entre les parents et les enfants identifiés comme étant aliénés.

L’aliénation parentale étant un abus (psychologique), la non-représentation d’enfant étant un délit, le Brésil puis le Mexique et l’Argentine, puis ensuite en Europe, et plus particulièrement aux Pays-Bas (depuis 2018), l'aliénation parentale est devenue un acte criminel, jugé comme tel devant les tribunaux correctionnels.

Dans la lutte contre l'aliénation parentale, l'Europe avance également : La Roumanie espère légiférer d'ici peu (La reconnaissance a déjà été établie par les professionnels de la santé et de la justice), la Croatie, la République Tchèque, le Portugal, l'Espagne, l'Italie,..., avancent également.

Dans des démocraties dites « civilisées » les situations d’exclusion parentale, d’aliénation parentale, ne devraient plus exister et encore moins à une telle échelle (On approche aujourd’hui, inexorablement, des 20% de séparations hautement conflictuelles en France). Rappelons-le, en France, un million d’enfants environ ne voient plus l’un de leurs deux parents ! (Certains spécialistes avancent même le chiffre de 1.500.000 enfants en France, pays des droits de l’homme, en 2015).

La France ne cherche donc visiblement pas à faciliter les enfants et les parents à maintenir le lien familial, puisque de nombreux éléments soulevés par les conventions internationales et/ou européennes ne sont visiblement pas appliqués à la lettre à commencer par :

L’article 9 de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant : « Les États parties respectent le droit de l'enfant séparé de ses deux parents ou de l'un d'eux d'entretenir régulièrement des relations personnelles et des contacts directs avec ses deux parents, sauf si cela est contraire à l’intérêt supérieur de l’enfant ».

L’article 18 de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant : « Les États parties s'emploient de leur mieux à assurer la reconnaissance du principe selon lequel les deux parents ont une responsabilité commune pour ce qui est d'élever l'enfant et d'assurer son développement ».

Et l’article 8 de la Convention de sauvegarde des Droits de l'Homme et des Libertés Fondamentales : « Toute personne a droit au respect de sa vie familiale… ».

Mais de plus, la France n’a toujours pas ratifié la "Convention sur les relations personnelles concernant les enfants" (Traité n°192) pourtant conclue à Strasbourg depuis le 15 mai 2003 au Parlement Européen.

En effet, pour faciliter les enfants et les parents à maintenir le lien familial, le Conseil de l'Europe a mis en place cette "Convention sur les relations personnelles concernant les enfants" pour faciliter l'exercice et la protection des relations personnelles des enfants, ainsi que ses éventuelles restrictions. Cette Convention permet de réglementer et d'assurer le maintien des relations familiales visant l'intérêt supérieur de l'enfant.

Cette Convention représente un outil important permettant de renforcer et faire également appliquer l'article 8 de la Convention de sauvegarde des Droits de l'Homme et des Libertés Fondamentales : « Toute personne a droit au respect de sa vie familiale… » et l'article 9 de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant : « Les États parties respectent le droit de l'enfant séparé de ses deux parents ou de l'un d'eux d'entretenir régulièrement des relations personnelles et des contacts directs avec ses deux parents, sauf si cela est contraire à l’intérêt supérieur de l’enfant ». 

Alors, qu’attend la France pour agir ?

Qu’attend la France pour réformer son système judiciaire afin de lutter contre de tels abus psychologiques ?

Qu’attend la France pour former les juges, les avocats, les experts, les thérapeutes et les personnels sociaux et leur permettre ainsi de lutter efficacement contre l’aliénation et l’exclusion parentales ?

Qu’attend le législateur pour apporter les compléments essentiels à la loi du 4 mars 2002 relative à l’autorité parentale afin de lutter contre l’aliénation parentale ?

Qu’attend la France pour prendre exemple sur nos pays voisins qui, quant à eux, agissent ?

Qu’attend la Ministre de la Justice pour informer l’ensemble des Magistrats de France que l’O.M.S. a validé la nouvelle classification internationale des maladies (CIM-11 en français, ICD-11 en anglais) fin mai 2019, incluant l’aliénation parentale dans son Index en l’associant au code « QE52.0 » se rapportant aux pathologies relatives au problème de relation "parent-enfant" (La CIM-11 sera mise en vigueur le 1er janvier 2022). Celle-ci ne s’était pas gênée de les informer, à tort, le 12 juillet 2018, sur le site « intranet » de la direction des affaires civiles et du sceau du Ministère de la Justice du caractère controversé et non reconnu de l’aliénation parentale (y apposant le terme « syndrome » qui, lui, n’est pas reconnu).

A ce jour encore, trop peu de magistrats et d’experts Français ont, à ce jour, le courage de dénoncer et de lutter contre l’aliénation parentale. Cela doit changer au plus vite.

Ces violences psychologiques graves que représente l’aliénation parentale doivent faire partie de « la mobilisation de l’ensemble de la société pour que la lutte contre ces violences devienne un enjeu de société et un combat prioritaire pour les années 2020. »

Comme le souligne le Secrétaire d’Etat, Adrien TAQUET : « S’attaquer aux violences faites aux enfants n’est pas seulement une urgence au regard de la situation actuelle, c’est un impératif pour que la France soit à la hauteur de ce que nous entendons collectivement représenter en tant que pays. »

La lutte contre l’aliénation parentale, abus psychologique grave, et ses terribles conséquences doivent impérativement faire partie de ce combat.

François SCHEEFER

 

N.B. : En 2019, le gouvernement a su adopter des décisions et mettre en place des mesures radicales afin de poursuivre les « mauvais payeurs » de pension alimentaire… !

Aujourd’hui, il est donc plus flagrant encore de voir à quel point le traitement des non-paiements de pension alimentaire et celui des non-représentations d’enfant (Tous deux étant légalement considéré comme un délit de même catégorie) ne sont pas du tout gérés de la même manière par les autorités, la justice. Les non-représentations d’enfant sont bien trop souvent et anormalement écartées, même classées sans suite, voire traitées avec une lenteur inacceptable, d’où l’injustice énorme ressentie. Cette effarante situation pousse même certains parents à ne plus payer la pension alimentaire puisque leurs droits de parents ne sont pas appliqués. Faire comprendre aux parents qui ne payent plus la pension alimentaire qu’il s’agit, bel et bien, d’un fait grave et nuit, non pas prioritairement à l’autre parent, mais à l’enfant lui-même, n’est pas évident puisque, dans le même temps, le délit de non-représentation d’enfant auquel viennent souvent s’associer des situations d’aliénation parentale est totalement méprisé... !

Terrible incompréhension, terrible mépris, terrible affront, terrible injustice !

 

Agir 7

 

Au second semestre 2019 : L’Organisation Mondiale de la Santé a définitivement validé la onzième révision de la Classification statistique internationale des maladies et des problèmes de santé connexes (CIM-11). En indexant l’aliénation parentale au sein de la CIM-11, l’O.M.S. renvoie celle-ci au problème de santé mentale se rapportant aux pathologies relatives au problème de relation "parent-enfant".

 

Les États membres de l’O.M.S. (Organisation Mondiale de la Santé) ont définitivement adopté le 25 mai 2019 la onzième révision de la Classification statistique internationale des maladies et des problèmes de santé connexes (CIM-11) qui fut proposée le 18 juin 2018. Elle entrera internationalement en vigueur dès le 1er janvier 2022.

 

Cette décision définitive de l’O.M.S., validant la nouvelle classification internationale des maladies (CIM-11 en français, ICD-11 en anglais), inclut l’aliénation parentale dans son Index en l’associant au code « QE52.0 » se rapportant aux pathologies relatives au problème de relation "parent-enfant".

L’O.M.S. souligne elle-même que « la CIM-11 a été actualisée et adaptée aux réalités du XXIème siècle et tient compte des principales avancées de la science et de la médecine et les États Membres ont noté que la CIM-11 a été établie de manière transparente et sur la base de la collaboration. »

 

Chacune et chacun doit donc prendre ses responsabilités et œuvrer, ensemble, afin que l’aliénation parentale exercée lors des séparations dites « hautement conflictuelles » venant affecter la vie de l’enfant et son équilibre psychoaffectif mais aussi les abus psychologiques majeurs subis en cas d’emprise et de manipulations mentales exercées par l’un des deux parents dans le but de tout mettre en œuvre pour s’approprier l’enfant et « dégager », coûte que coûte, l’autre parent et même sa famille, de la vie de l’enfant, ne puissent plus se poursuivre ni davantage se reproduire.

 

Celles et ceux qui ont tenté, en vain, de contester cette décision  oublient deux fondamentaux :

 

1° : L’aliénation parentale affecte en tout premier lieu l’enfant manipulé psychologiquement et soumis à une emprise mentale insoutenable.

 

2° : Les adultes manipulateurs et aliénants, aspirés, aveuglés, submergés, par l’infernale spirale de la séparation ultra-conflictuelle, sont aussi bien des hommes que des femmes. L’aliénation parentale n’est ni une question de genre ou de sexe et elle affecte autant des familles maternelles que paternelles (parents, grands-parents et autres membres familiaux).

 

Malgré cela, il existe des contestataires, passant outre ces fondamentaux, qui oublient la triste réalité vécue par des millions d’enfants et de familles…

 

Si dans certains domaines la France peut briller et se placer à l'avant-garde, y compris sur le plan international, elle peut néanmoins se révéler rétrograde sur d'autres.

 

Il en fut ainsi lorsque moult scientifiques internationaux cherchèrent à valider ce qui fut baptisé populairement l'autisme.

C'est en 1911 que le terme autisme fut introduit par un psychiatre d'origine Suisse. Ce n'est qu'en 1980 que l'autisme, ou plus généralement « les troubles du spectre de l'autisme », est enfin introduit au sein du DSM (Le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux). Il s'agissait alors du DSM-3. Et pourtant, en France, l'autisme, malgré les études publiées, les démonstrations scientifiques établies et rédigées, demeurent apocryphes, douteuses, suspectes et surtout critiquées amèrement par des groupes contestataires n'apportant aucune preuve de leurs accusations, aucune preuve conforme aux exigences d'objectivité, de méthode, de précision de la science. Et c'est ainsi, que bien après de nombreux pays à travers le monde, la France n'a seulement reconnu l'autisme comme handicap qu'à partir de 1996 ! Et aujourd'hui encore, le traitement de ce handicap reste très en retard et piétine encore beaucoup trop en comparaison de ce qui se passe chez nos pays voisins...

 

Après la bataille pour la reconnaissance de l'autisme, peut-être faudra-t-il envisager celle de l'aliénation parentale, même si les deux causes sont très différentes.

 

En effet, là encore, même si les avancées scientifiques ont permis à l'O.M.S. d'indexer l'aliénation parentale au sein de sa nouvelle classification internationale des maladies (CIM-11), des groupes idéologiques et politiques, incluant des groupuscules ultra-féministes, n'ont cessé de se battre pour empêcher la version définitive de la CIM-11 et surtout y inscrire le terme « aliénation parentale ». Or, pour l'O.M.S., associer l'aliénation parentale au code « QE52.0 » se rapportant aux pathologies relatives au problème de relation "parent-enfant" n'est plus discutable devant les multiples apports et preuves scientifiques venues du monde entier et cette Organisation n’a donc pas cédé à la pression, ni aux vagues de désinformation et de fausses nouvelles relatives à l'aliénation parentale. L’aliénation parentale peut être bel et bien considérée comme étant un problème de santé mentale et cette reconnaissance est évidente. Et rappelons-le encore, l'O.M.S. a tenu à souligner que : « Cette nouvelle classification a été établie et validée de manière transparente et sur la base de la collaboration internationale. »

 

Mais qu’entend-on par « indexer » ? Comme le précise clairement l’Encyclopédie Universalis :

 

« Étymologiquement, indexer signifie montrer du doigt quelque chose qu'on veut identifier (*) à telle ou telle fin. À l'époque moderne, on désigne par ce mot l'action d'identifier tel ou tel aspect significatif de document quelle qu'en soit la nature de façon que cet aspect ou ces aspects servent de clés quand on aura besoin, plus tard, de le rechercher au sein d'une mémoire. » 

 

(*) :  Préciser la nature de quelque chose, reconnaître la nature de…

 

Tout est pourtant bien clair !

 

L'association JM2P a tissé de nombreux liens hors des frontières de la France et le travail mené reflète bien entendu ce qui fait consensus auprès des chercheurs, scientifiques et cliniciens internationaux avec lesquels de nombreuses recherches et même des publications ont été réalisées et bel et bien garanties scientifiquement, conscients des situations que se jouent face à l'aliénation parentale et des pathologies qui peuvent en découler.

 

Ainsi, l'éminent psychiatre et Professeur, William BERNET, du Département de psychiatrie de l'Université  de Médecine Vanderbilt à Nashville, Tennessee (Etats Unis) a travaillé auprès des instances se rapportant à la CIM-11, mais également auprès des celles du DSM-5 (Diagnostic and Statistical Manual = Manuel Américain de Définition et de Classification des maladies et troubles psychiatriques, le DSM-5 pour être précis, étant paru le 18 mai 2013).

Il est également Président du « Parental Alienation Study Group, Inc. » (Abréviation : PASG - www.pasg.info) - Groupe d'étude sur l'aliénation parentale -, organisme international sans but lucratif qui compte plus de 500 professionnels de la santé mentale et des professionnels du droit en provenance de plus de 50 pays à travers le monde, a déclaré, suite à la publication de la CIM-11 par l’O.M.S. : 

 

« La CIM-11 inclut l'aliénation parentale. De nombreux membres du PASG ont contribué à cette reconnaissance. POUR LA PREMIÈRE FOIS, le terme « aliénation parentale » est effectivement inclus dans la nouvelle classification (Index).

 

L'aliénation parentale n'est pas un diagnostic distinct de la CIM-11, mais elle est considérée comme un synonyme ou comme un indice du diagnostic précis, intitulé « problème de relation parent-enfant » (Ayant pour référence : QE52.0) et figure clairement dans l’index de la CIM-11.

Les termes «aliénation parentale» (parental alienation) et «exclusion parentale» (parental estrangement) sont pleinement reconnus puisqu’ils figurent dans l'Index de la série de trois volumes de la CIM 11.

Les deux termes amènent le lecteur à poser le diagnostic de problème de relation entre le parent et l'enfant (celui qui s’occupe de l’enfant et l’enfant : “index terms” for caregiver-child relationship problem) , ce que le personnel en charge de la classification a bien confirmé. Nous savions depuis toujours que l'aliénation parentale ne serait pas un diagnostic distinct, mais qu’elle est considérée et qu’elle est assurément affiliée comme étant un autre terme pour décrire le problème de la relation parent-enfant. L'aliénation parentale est donc dans la CIM-11 et reconnaît cette réalité. »

 

De même, Karen WOODALL, Psychothérapeute transgénérationnelle traitant l'aliénation parentale à Londres (Clinique – « The Family Separation Clinic » spécialisée contre l'aliénation parentale) qui est également en charge de l'Association Européenne des Praticiens traitant l'aliénation parentale : (EAPAP : www.eapap.eu) a déclaré également :

 

« L'O.M.S. reconnaît l'aliénation parentale.

Malgré les efforts des groupes idéologiques politiques pour l'empêcher, le 25 mai 2019, l'Organisation mondiale de la Santé a accepté la version actuelle de la CIM-11, qui contient en index le terme « aliénation parentale » en l'associant au code QE.52, à savoir : Problème de relation entre l'enfant et le parent...

L'OMS n'a donc pas cédé à la pression de la désinformation et celle des fausses nouvelles concernant l'aliénation parentale. N’étant plus présentée de manière erronée comme un outil pouvant être utilisé par des ex-conjoints abusifs lors d’une procédure de divorce ou de séparation, l’aliénation parentale est enfin reconnue comme étant un problème de santé mentale, ce qu'elle est réellement. »

 

Que feront alors tous ces groupes idéologiques et politiques, incluant des groupuscules ultra-féministes ou bien encore quelques olibrius, lorsque la prochaine étape apportera une reconnaissance officielle par sa présentation dans le futur manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-6) ou bien même, avant cela lors d'une révision de la version actuelle du DSM-5, guide pratique à destination des médecins et psychiatres faisant référence à l’échelle mondiale. Le DSM-5 date de mai 2013 (replaçant son prédécesseur, le DSM-4 qui datait de 1994 et qui fut révisé jusqu'en 2000) ?

 

De plus, il y a quelques années de cela, Hubert VAN GIJSEGHEM, Professeur de psychologie et expert judiciaire international, déclarait :

 

« Je suis un empiriste qui essaie d’appréhender la réalité à partir des études scientifiques les plus rigoureuses possibles. Ce qui n’est pas le cas des différents groupes de pression de quelque bord que ce soit et dont les opinions sont avant tout idéologiques, qui ne publient jamais rien dans des revues qui sont soumises à un jury de pairs, comme il est de coutume dans les milieux scientifiques.

Cela est tout aussi vrai d’ailleurs pour Richard GARDNER (NDLR : Psychiatre américain à l’origine du concept dans les années 1980 ayant eu une vie personnelle particulièrement licencieuse) qui publiait ses livres lui-même dans sa propre maison d’édition. C’était un psychiatre clinicien, non un scientifique. Il n’a jamais fait d’étude empirique. Ce qui renforce ceux qui veulent disqualifier cette théorie.

Sauf que tout ne repose pas sur cette seule personnalité. D’autres recherches ont eu lieu qui elles, présentent toutes les garanties scientifiques. Mais, on cherche à les dévaloriser en présentant leurs auteurs comme les « disciples de Gardner ».

En ce qui me concerne, je ne me sens pas un disciple de ce Monsieur, d’autant moins, d’ailleurs, que je ne reprends pas la définition qu’il avait élaborée et qui aboutit à mon avis à une impasse. Je m’appuie tant sur les autres auteurs qui ont eu une démarche empirique que sur mes propres travaux pour affirmer qu’on ne peut continuer à nier l’aliénation parentale.

Se comporter ainsi, ce serait comme continuer à affirmer que la terre est plate. »

 

N'oublions pas non plus que les attaques issues de ces groupes, de ces groupuscules ou de la part d’individus contestataires, l'enfant n’apparaît pour ainsi dire jamais au sein même de leurs diatribes.

Or, l'enfant est bel et bien la première victime de ces manipulations mentales et situations d’emprise psychique et l'abus psychologique subi est particulièrement grave et, dans les cas les plus graves, il apparaît comme pouvant être irréversible.

 

Rappelons aussi que, perdus dans leurs méandres sexistes, ces détracteurs omettent un point pourtant essentiel : L'aliénation parentale n'est pas une question de genre, ni de sexe.

 

Enfin, ces détracteurs n'ont aucune objectivité face à la réalité confortée par de plus en plus d'études scientifiques les plus rigoureuses qui soient. Ce qui n’est donc pas le cas de ces contestataires dont les opinions sont avant tout idéologiques, des contestataires qui ne publient jamais rien dans des revues spécialisées comme le souligne Hubert VAN GIJSEGHEM, qui plus est, soumises à un jury de pairs, comme il est coutume de le faire dans les milieux scientifiques.

Or, la science ne cesse d'avancer, de progresser et les publications renforcent, plus encore, année après année, la véracité et l'exactitude que représente, scientifiquement et cliniquement, l'aliénation parentale, ses conséquences et l'urgence de la combattre coûte que coûte.

 

François SCHEEFER

 

 

Enfance brisee apbis

 

LA VOIX DU NORD ET NORD ECLAIR - 26 ET 27 JUILLET 2019 : 

 

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LA VOIX DU NORD ET NORD ECLAIR - 11 ET 12 AOÛT 2019 : 

 

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DROIT DE RÉPONSE DEMANDÉ À LA VOIX DU NORD ET N.E. SUITE À L'ARTICLE DES 11 ET 12 AOÛT 2019 : 

 

Dans son édition du 10 et 11 août 2019, la Voix du Nord souligne : « Pour le CIVIFF (Collectif international Vaincre les injustices faites aux femmes) et le RIML (Réseau international des mères en luttes), l’aliénation parentale n’existe pas. »

 

Quoi de plus irrationnel et absurde ?

 

Comment peut-on déclarer que l'aliénation parentale n'existe pas alors que parallèlement l'Organisation Mondiale de la Santé a officiellement indexé l’aliénation parentale dans sa onzième révision de la Classification statistique internationale des maladies et des problèmes de santé connexes (CIM-11), en l’associant au code « QE52.0 » se rapportant aux pathologies relatives au problème de relation "parent-enfant" ?

 

L'aliénation est donc bel et bien identifiée (puisque figurant à l'index) comme un synonyme ou un indice d'un diagnostic précis intitulé « problème de relation parent-enfant ».

 

Et c'est d'ailleurs ce même diagnostic que le DSM-5 (5ème version du manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux) datant de mai 2013, fait apparaître dans le chapitre consacré au « Problème relationnel Parent-Enfant ».

 

Ainsi, dans le DSM-5, plusieurs codifications correspondent à l'aliénation parentale (sans la citer nommément) : Le code "V995.51" : « Abus psychologique de l'enfant », le code "V61.29" ; « Enfant affecté par une relation parentale en détresse » et le code "V61.20" impliquant la surprotection parentale, la pression parentale excessive. Ces codes appartiennent tous au diagnostic "Problème relationnel parent-enfant".

 

On peut alors aisément comprendre pourquoi de nombreux professionnels, à commencer par William BERNET, psychiatre et Professeur participant activement aux travaux scientifiques et aux débats auprès des instances internationales, affirme assurément : « Même si les termes "aliénation parentale" ne figurent pas dans le DSM-5, plusieurs diagnostics peuvent être utilisés; je dirais même que l'«esprit» de l'aliénation parentale est dans le DSM-5. »

 

Alors oui, pour de tels détracteurs venant déclarer que l'aliénation parentale n'existe pas, venant nier les apports scientifiques qui ne cessent de s'amplifier, c'est afficher une effarante contrevérité et faire preuve d'ignorance, voire de bêtise...

Et que, perdus dans leurs méandres sexistes, ces détracteurs omettent un point pourtant essentiel : L'aliénation parentale n'est pas une question de genre, ni de sexe et frappe en tout premier lieu l'enfant, son équilibre psychoaffectif, ses fonctions psychiques, son avenir.

Laissons le dernier mot à Albert Einstein : « Deux choses sont infinies : l'Univers et la bêtise humaine. »

 

Bis

 

Au premier semestre 2019 : Suite au premier questionnaire JM2P qui fut publié au 4ème trimestre 2018, de nouveaux résultats qui parlent à nouveau d'eux-mêmes et soulèvent bien des questions. Découvrez ci-dessous les réponses apportées dans le second questionnaire réalisé début 2019...

 

L’aliénation parentale est un abus psychologique gravissime. Si elle affecte en premier lieu les enfants victimes, il n’en demeure pas moins vrai que les parents exclus, puis collatéralement les grands-parents exclus, victimes tout autant, payent également un lourd tribut face à cette situation à la fois insupportable et inhumaine.

En ce premier semestre 2019 marquant la septième année d’existence de l’association « J’aime mes 2 Parents » et pour faire suite à la précédente analyse de septembre 2018 principalement axée sur les procédures face à l’exclusion parentale qui s’installe, sur l’aide éventuelle des autorités pour y pallier et/ou sur l’absence de soutien de leur part sans omettre les conséquences directes observées chez les enfants, nous avons voulu, cette fois, axer ce second volet sur les parents faisant face à l’exclusion, face à l’aliénation parentale qui s’installe et sur les grands-parents collatéralement victimes, afin d’observer non seulement les effets sur ces adultes obligés de se battre pour tenter de faire respecter leurs légitimes droits, obligés de se battre pour chercher, coûte que coûte, à maintenir le lien avec leur(s) enfant(s) et obtenir justice au sens noble du terme, mais aussi les multiples dégâts occasionnés tant financièrement que psychologiquement, physiquement et socialement.

Des résultats à couper le souffle pour toutes et celles et tous ceux qui ne connaissent pas ou n’imaginent même pas les ravages engendrés par l’aliénation parentale.

Même si les séparations familiales de plus en plus conflictuelles demeurent encore à ce jour minoritaires (environ 15% à 18%), elles impliquent chaque année des milliers de victimes, des dizaines de milliers de victimes dont le nombre ne cesse d’augmenter tout comme le degré de violences subies et leurs terribles conséquences. Il suffit de comprendre que le système judiciaire doit être urgemment adapté à ces situations, à la fois, particulièrement inquiétantes et croissantes. 

Chaque victime de la séparation conflictuelle, qu’elle soit enfant ou adulte, doit être épaulée et suivie, chacune doit être accompagnée afin d’éviter autant que possible les dérapages pouvant rapidement dégénérer vers la catastrophe, qu’elle soit psychologique, physique et/ou sociale, voire la mort.

L’enjeu financier est terriblement présent.

Comment peut-on accepter de devoir dépenser des dizaines et des dizaines de milliers d’euros pour se battre afin de faire respecter les droits fondamentaux de l’enfant, mais aussi ceux des parents et des grands-parents injustement écartés, aliénés ?

Comment peut-on accepter de devoir dépenser des dizaines et des dizaines de milliers d’euros pour se battre afin de faire respecter les jugements rendus et exécutoires mais non-appliqués ?

Comment peut-on accepter que l’argent soit clairement devenu la priorité du système, au détriment de l’humain ?

Comment peut-on accepter d’être défendus par un certain nombre d’avocats (qui plus est ; pas vraiment formés pour faire face aux phénomènes d’exclusion et d’aliénation parentales) avides d’argent et pour qui plus le conflit grossit plus les rentrées d’argent sont juteuses ?

Tout cela ne relève pas, hélas, du sarcasme, mais ce n’est malheureusement que le triste reflet de la réalité et le quotidien enduré par des milliers, des dizaines, des centaines de milliers de victimes…

Dans des démocraties dites « civilisées » les situations d’exclusion parentale, d’aliénation parentale, voire de parentectomie (*) ne devraient plus exister et encore moins à une telle échelle. Rappelons-le, en France, un million d’enfants environ ne voient plus l’un de leurs deux parents ! (Certains spécialistes avancent même le chiffre de 1.500.000 enfants en France, pays des droits de l’homme, en 2015).

La France ne cherche visiblement pas à faciliter les enfants et les parents à maintenir le lien familial, puisque de nombreux éléments soulevés par les conventions internationales et/ou européennes ne sont visiblement pas appliqués à la lettre à commencer par :

L’article 9 de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant : « Les États parties respectent le droit de l'enfant séparé de ses deux parents ou de l'un d'eux d'entretenir régulièrement des relations personnelles et des contacts directs avec ses deux parents, sauf si cela est contraire à l’intérêt supérieur de l’enfant ».

L’article 18 de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant : « Les États parties s'emploient de leur mieux à assurer la reconnaissance du principe selon lequel les deux parents ont une responsabilité commune pour ce qui est d'élever l'enfant et d'assurer son développement ».

Et l’article 8 de la Convention de sauvegarde des Droits de l'Homme et des Libertés Fondamentales : « Toute personne a droit au respect de sa vie familiale… ».

Et pourtant…

Il ne faut absolument pas perdre de vue les gigantesques coûts que la société doit supporter en conséquence de ces conflits particulièrement puissants et violents entraînant l’exclusion parentale, l’aliénation parentale, engendrant des situations si graves qu’elles affectent la santé morale, la santé physique et génèrent multiples problèmes sociaux compte tenu de multiples possibles dérives et déviances, des problèmes d’exclusion, d’isolement et de réelles tragédies. Les résultats de notre enquête menée auprès de nos adhérents et anciens adhérents le démontrent aisément.

Combien de dizaines de milliers d’enfants, mais aussi de parents et collatéralement de grands-parents développent des maladies psychosomatiques, mentales et physiques face au traumatisme de l’exclusion, de la rupture du lien « enfant-parent », « enfant-parent-grands-parents » ?

Combien de millions d’euros sont dépensés parce que les pouvoirs publics laissent les séparations conflictuelles, les phénomènes d’aliénation parentale qui en découlent, se développer, proliférer en toute quiétude et même en toute impunité pour le parent aliénant ?

Dans tous les cas, il s’agit de véritables « enlèvements parentaux » exercés dès lors que l’enfant et sa mère, ou l’enfant et son père n’ont plus la moindre possibilité d’accès et de communication dès que la barre des 3 mois est franchie.

Dans tous les cas, les conséquences psychiques définitives pour l’enfant sont à craindre, il en va de même pour le parent injustement victime d’exclusion et collatéralement les grands-parents tout autant évincés.

Et sur le plan physique il en va de même, avec le développement de maladies souvent déclenchées des suites de ce profond traumatisme d’exclusion, des souffrances endurées et des dérèglements psychiques (A titre d’exemples : Le stress, la dépression, les dépendances à l’alcool, au tabac, drogues, le repli sur soi, etc.).

L’immobilisme ne peut qu’à coup sûr développer davantage de victimes, davantage de malades et par conséquent davantage de coûts pour la société, au lieu de traiter, en amont, la prise en charge du conflit de la séparation, de le traiter le plus rapidement possible, d’éviter qu’il s’éternise tout comme la procédure encadrant la séparation et le divorce.

Une véritable prise en charge « médico-socio-juridique » des familles en grande souffrance est urgemment nécessaire à condition d’avoir, bien entendu, affaire aux bons interlocuteurs, à la fois professionnels et bien formés.

 

A ce jour, le coût social est également immense et ne peut qu’être plus colossal encore à l’avenir ! Car il ne cessera d’enfler si nous restons, en France, scotchés aux méthodes actuelles, cloisonnés entre corporations, où les honoraires passent avant l’humain, où les idées préconçues du passé demeurent vivaces et si les pouvoirs publics restent avant tout sclérosés et trop souvent immobilistes. 

Dans tout cela, n’y a-t-il pas là des pistes à creuser pour permettre des économies et redistribuer les montants épargnés vers les services compétents (Formation des personnels, augmentation du nombre des professionnels afin de permettre un travail plus sérieux et serein, développer une meilleure professionnalisation des intervenants,  pour travailler en pluridisciplinarité au traitement de la séparation et de divorce et limiter ainsi, autant que possible, les situations conflictuelles ?

Pour un sujet aussi grave que celui de l’autorité parentale « conjointe », de celui du droit à l’Enfant à vivre avec ses deux parents et d'entretenir régulièrement des relations personnelles avec eux, il ne peut pas, de toute évidence, exister plusieurs catégories de parents. Il ne peut plus exister des orphelins de mère, des orphelins de père, pour toutes et tous bel et bien vivants, parce que l’un des deux parents en a décidé ainsi, parce que d’autres peuvent les laisser tomber, parce que notre système judiciaire apparaît à bout de souffle, dépassé, déconnecté, noyé sous des tonnes de dossiers, mal informé et mal formé face à ces situations sérieuses engendrant tant de dégâts humains, de drames et de tragédies et manque cruellement de moyens financiers, humains et de formations adaptées.

Aujourd’hui, si rien n’est fait rapidement, si chacun et chacune laisse la situation se dégrader davantage et permettre aux conflits de la séparation parentale et du divorce de s’accentuer, de devenir plus violents encore, sacrifiant en premier lieu des milliers, des dizaines de milliers d’enfants,  quel sera alors l’avenir de la société, un avenir qui n’est déjà pas si simple à gérer ?

Ce nouveau questionnaire qui a été proposé aux adhérents et anciens adhérents de l’association « J’aime mes 2 parents » dont vous trouverez les résultats ci-dessous, aura permis à toutes celles et à tous ceux qui ont bien voulu y répondre d’apporter non seulement leur vécu reproduit par multiples graphiques, mais elles ont, ils ont, pu mettre des mots à leurs difficultés, leurs souffrances, leurs maux, qu'ils soient physiques, psychologiques ou émotionnels, y compris leurs difficultés, leurs galères, d’ordre social et/ou financier.

 

Que ce travail réalisé puisse permettre de « réveiller » plus encore celles et ceux qui prennent  et qui prendront enfin conscience de l’urgence d’agir.

Que ce travail puisse également éclairer la Commission des violences intra-familiales (35 Députés de France) que l’association « J’aime mes 2 Parents » doit rencontrer lors de  son audition prévue en février 2019 à l’Assemblée Nationale.

Merci à celles et à ceux qui ont bien voulu répondre au questionnaire. Leurs réponses sont d’ores et déjà précieuses pour faire avancer notre juste cause, votre juste cause, et avant tout, celle de nos enfants, mais aussi l’avenir de la société.

François SCHEEFER

Pour en savoir plus et prendre connaissance des résultats de cette enquête, cliquez sur ce fichier :  Questionnaire n 2 resultats association jm2p fevrier 2019Questionnaire n 2 resultats association jm2p fevrier 2019 (6.48 Mo)

 

(*) : Pour éviter les malentendus et la méconnaissance, un certain nombre de professionnels Nord-américains et anglo-saxons ont pris la décision d'employer l'expression « Parentectomie » plutôt que celle de l'« aliénation parentale ». Plus de doute dans ce cas, on comprend aisément qu'il s'agit là de la coupure caractérisée, voire de l'ablation, du contact entre l'enfant et son parent.  L'image chirurgicale peut être rude mais elle exprime bien la nette coupure du lien entre l'enfant et l'un de ses parents, une séparation nette et brutale orchestrée par l'autre parent.

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A suivre...

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