OPERATION 421 - 20.11.2025
L'Opération "421" - Célébrons l'arbre de la Coparentalité, l'arbre des Droits de l'Enfant et celui du Droit à la Famille - Samedi 22 novembre 2025
DANS LE CADRE DE LA 72ème JOURNÉE INTERNATIONALE DE L’ENFANCE ET DE LA 36ème JOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS DE L’ENFANT :
Le samedi 20 novembre 2021, nous avions planté « l’arbre de la copaternité », au Parc de la Mairie d’Hellemmes.
Le samedi 19 novembre 2022, nous avons célébré le premier anniversaire de ce jeune arbre de la coparentalité et nous lancions une opération à destination de la Cour Européenne des Droits de l’Homme.
Le samedi 18 novembre 2023, pour défendre, plus encore, les droits fondamentaux de l’Enfant, nous avons planté « l’arbre des droits de l’enfant ». Il est venu compléter celui de la coparentalité.

Le samedi 16 novembre 2024, pour compléter ce tableau, celui des parents, des enfants, il apparaissait important d’y ajouter la famille (incluant, de fait, les grands-parents et autres membres familiaux).
En effet, la famille, les familles s’apparente(nt) au berceau de la vie, à la base de la société, où les individus se rencontrent avec leur histoire et leur désir commun de devenir parents, grands-parents,... C’est pourquoi nous avons tout naturellement planté « l’arbre du droit à la Famille.
Le samedi 22 novembre 2025, nous célébrons cette « triade arboréenne » au parc de la Mairie d’Hellemmes avec « l’OPÉRATION 421 »
4 : pour le quatrième anniversaire de l’arbre de la Coparentalité,
2 : pour le deuxième anniversaire de l’arbre des droits de l’Enfant,
1 : pour le premier anniversaire de l’arbre du droit à la Famille.
L'Opération "421"...
L'opération 421 vient rappeler l'immense importance de respecter tant le principe de la coparentalité que les droits de l'Enfant et le droit à la Famille. Or, en France, de plus en plus souvent le manque de respect vis-à-vis de ces fondamentaux s'accumule, tout particulièrement lorsque la séparation parentale bascule dans un conflit sérieux, voire paroxysmique. Les Pouvoirs publics ferment les yeux et viennent ensuite s’étonner de la déliquescence observée auprès des jeunes générations (Décrochage scolaire, colère, émeutes, possible radicalisation, dérives et déviances en tous genres,…) et de la « violentisation » de la jeunesse ! Alors, voilà pourquoi il est plus qu’urgent d’agir afin de permettre à tout enfant de pouvoir être encadré, éduqué, suivi et aimé par leurs deux parents et non l’inverse.
Faut-il rappeler l’article 9 de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant qui déclare haut et fort que : « Les États parties respectent le droit de l'enfant séparé de ses deux parents ou de l'un d'eux d'entretenir régulièrement des relations personnelles et des contacts directs avec ses deux parents, sauf si cela est contraire à l’intérêt supérieur de l’enfant. » ?
Et l’article 19.1 de la même Convention Internationale des Droits de l’Enfant stipule clairement que : « Les Etats parties prennent toutes les mesures législatives, administra-tives, sociales et éducatives appropriées pour protéger l'enfant contre toute forme de violence, d'atteinte ou de brutalités physiques ou mentales… ».
Et, de son côté, le droit français souligne que : « La séparation des parents est sans incidence sur les règles de dévolution de l’exercice de l’autorité parentale. Chacun des père et mère doit maintenir des relations personnelles avec l’enfant et respecter les liens de celui-ci avec l’autre parent. » (Article 373-2 du code civil).
De même, il ajoute que : « L’enfant a le droit d’entretenir des relations personnelles avec ses ascendants. » (Article 371-4 du code civil).
Dans ces conditions, comment peut-on encore tolérer qu’en 2025, les pouvoirs publics Français, mais aussi les différents services supposés protéger les enfants puissent être encore, à ce jour, incapables de préserver le respect et l’application de leurs droits fondamentaux, à commencer par celui de la vie familiale et l’entretien de relations directes avec leurs ascendants, tant maternels que paternels ?
De plus, l’article 8.1 de la Convention de sauvegarde des Droits de l'Homme et des Libertés Fondamentales souligne, clairement et sans équivoque, que : « Toute personne a droit au respect de sa vie familiale… » , qu’elle soit enfant comme adulte. Il en va d’ailleurs de même avec l’article 7 de la Charte des droits fondamentaux de l’Union Européenne.
Le principe de coparentalité doit être tout autant respecté et tout doit donc être mis en œuvre pour l’appliquer de façon systématique, y compris face à des situations de séparations parentales particulièrement conflictuelles.
La loi du 4 mars 2002, relative à l’autorité parentale, supposée protéger le principe de coparentalité, doit, coûte que coûte, être appliquée.
Sa non-application représente un véritable sacrilège qui, hélas, se répète bien trop souvent !
En effet, la réalité tend à démontrer, un peu plus encore aujourd’hui qu'hier, face aux séparations parentales conflictuelles, que la justice « fabrique » inadmissiblement, des parents de « première classe » (Ceux qui obtiennent la résidence principale de l’enfant/des enfants et qui, par conséquent, se croient propriétaires de l’enfant/des enfants, même s’ils s’avèrent toxiques) et des parents de « seconde classe » (Ceux qui galérent pour maintenir le lien avec leur(s) enfant(s) et se trouvent ainsi confrontés, de plus en plus souvent, à des délits de non-représentations d’enfant(s) caractérisés et, le plus souvent, demeurant totalement impunis, les empêchant donc de maintenir le lien avec leur(s) enfant(s)).
Or, nul n’a le droit de porter atteinte à l’entretien de relations personnelles entre l’enfant et ses ascendants. C’est une atteinte aux racines et au patrimoine de l’enfant.
C’est également une atteinte envers les membres familiaux, injustement évincés, à commencer par les premiers d’entre eux : les grands-parents, puis les autres membres familiaux (Oncles, tantes, cousin(e)s, parrains, marraines, etc…), qu’ils soient du côté maternel ou du côté paternel.
La jurisprudence a déjà pourtant démontré qu’il s’agit d’une violation caractérisée de la Convention Européenne des Droits de l’Homme (Article 8.1 relatif au droit à la vie familiale).
Tout cela porte gravement atteinte à l’intérêt de l’enfant qui exige, pourtant, le maintien des liens avec ses deux parents.
Qui plus est, les psychologues, à travers le monde, n’ont cessé et ne cessent encore d’insister, à juste titre, que pour grandir, l’enfant a besoin de son père et de sa mère, tout au moins, de ses deux parents, compte tenu de l'évolution de la société et des lois, avec le mariage pour tous et ses variations sur l’homoparentalité reconnue.
Si ces derniers en viennent à se désunir, les liens doivent être absolument maintenus avec chacun (sauf cas unique, si le lien de l'enfant avec un parent nuirait gravement à son intérêt de façon avérée, puisque dans toutes les décisions relatives aux enfants ; « l’intérêt supérieur de l’enfant doit être une considération primordiale »).
Il y a donc une extrême urgence à agir…
Pour garder l’espoir en de jours meilleurs, pour oser espérer que l’Etat fera tout son possible pour respecter enfin l’esprit de coparentalité qui doit animer notre société et protéger chaque enfant et ses droits les plus fondamentaux qui soient, à commencer par celui du maintien du lien avec ses deux parents, avec ses racines, tant maternelles que paternelles et de pouvoir jouir effectivement de son droit à la vie familiale, et que les familles puissent maintenir le lien avec les enfants (Pour rappel : L’article 371-4 du Code Civil rappelle que : « L’enfant a le droit d’entretenir des relations personnelles avec ses ascendants. »), l’association a tenu à mettre sur pied, en cette année 2025, une nouvelle opération, au cœur-même de la Municipalité d’Hellemmes (Près de Lille), là où se trouve son siège social.
Pour pouvoir appliquer le droit fondamental à la vie familiale, respecter les droits de l’Enfant et le principe de coparentalité, il est donc capital que les droits de toutes les familles, qu'elles soient maternelles ou paternelles, puissent être respectés sans la moindre ambiguïté par l'ensemble des acteurs de la justice familiale, mais aussi par les divers services auxquels les familles se trouvent impliquées (milieux médicaux et psychologiques, sociaux, administratifs, scolaires, …).
L'enfant doit pouvoir grandir et s'épanouir au mieux et poursuivre sa vie, en lien avec ses ascendants.
Notre rôle est donc de rappeler l’importance de protéger les droits à la famille, ceux qu’impliquent la coparentalité et les droits fondamentaux de l’enfant et ce que cela implique tant pour l’enfant que pour les adultes ayant un lien avec celui-ci.
Or, pour l’enfant, c’est avant tout le droit absolu de disposer de toute la protection, l’éducation, la valorisation et l’écoute qu’une famille peut lui apporter. Il s’agit d’un droit essentiel pour le développement d’un enfant, quel qu’il soit. La place des parents ou d’adultes responsables, est fondamentale dans la vie d’un enfant : apprentissage des règles de vie, limites, respect, affection, …
► C’est pourquoi, l’ « OPÉRATION 421 » vient rappeler toute cette « essentialité ».
