Mercredi 16 mai 2018 : JOURNEE POUR L'EQUITE PARENTALE

En marge des "ballons du 25 avril 2018", la mobilisation pour l'équité parentale du 16 mai 2018 a suivi.

A LILLE, mais aussi dans de nombreuses régions de FRANCE, un vaste mouvement national pour défendre la coparentalité et son application s'est mis en place.

Une mobilisation à travers toute la France.

Le 16 mai 2018, tous les parents, les citoyens responsables se sont donc réunis devant les TGI de France pour faire prendre conscience aux magistrats mais aussi et surtout à nos dirigeants que les enfants, malgré la séparation de leurs parents, ont besoin d’eux et n’ont nullement à devenir orphelin de mère, mais plus généralement de père.

 

Affiche 16 mai revu 2

 

Quelques rappels importants :

 

a) La loi du 4 mars 2002 : Code Civil de la France :

 

- L’article 372 du C.C. : « Le père et la mère exercent en commun l’autorité parentale ».

- L’article 373-2 du C.C. : « La séparation des parents est sans incidence sur les règles de dévolution de l’exercice de l’autorité parentale. Chacun des père et mère doit maintenir des relations personnelles avec l’enfant et respecter les liens de celui-ci avec l’autre parent ».

- L’article 371-4 du C. C. : « L’enfant a le droit d’entretenir des relations personnelles avec ses ascendants ».

 

b) Sur le plan européen et international :

 

- L’article 8 de la Convention de sauvegarde des Droits de l'Homme et des Libertés Fondamentales :« Toute personne a droit au respect de sa vie familiale… ».

 

- L’article 9 de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant : « Les États parties respectent le droit de l'enfant séparé de ses deux parents ou de l'un d'eux d'entretenir régulièrement des relations personnelles et des contacts directs avec ses deux parents, sauf si cela est contraire à l’intérêt supérieur de l’enfant ».

 

- L’article 18 de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant : « Les États parties s'emploient de leur mieux à assurer la reconnaissance du principe selon lequel les deux parents ont une responsabilité commune pour ce qui est d'élever l'enfant et d'assurer son développement ».

 

Malgré tout cet arsenal de textes et d'articles de lois, plus de 920.000 enfants se trouvent arbitrairement privés de l’un de leurs deux parents...

Et cela ne cesse d’augmenter ! 

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Le mouvement « Équité parentale - Papas modernes » s’est formé dans chaque département de France et les mouvements départementaux se sont faits entendre devant plus d'une vingtaine de TGI en France.

 

·        Pour que les enfants puissent avoir un accès égal à leurs deux parents malgré la séparation ou divorce de ceux-ci,

·        Pour permettre aux papas séparés de redevenir de véritables « éduquants »,

·        Pour lutter contre le sexisme moyenâgeux de la justice familiale,

·        Pour l’application des lois en vigueur, à commencer par celle du 4 mars 2002 et le respect de la volonté du législateur,

·        Pour que la coparentalité soit effectivement appliquée et que l’enfant ne se retrouve pas avec un parent « fantôme » suite à la séparation !

·        Pour que les Conventions internationales soient respectées, tant celle des Droits de l’Enfant que celle des Droits de l’Homme...

         (Droit à la vie familiale).

·        Pour que les jugements rendus permettant de maintenir le lien avec les enfants soient respectés :

      Plus de 130.000 mains courantes annuelles et plus de 28.000 plaintes pour non représentations d’enfant auxquelles s’ajoutent des milliers de refus à les enregistrer, les services de Police et de Gendarmerie ne voulant pas le faire ! Inutile !  

 

Renaud DELACHE, membre de JM2P, est le responsable du groupe « Équité parentale – Papas modernes » pour les Hauts de France. Il est assisté par Rémi BISIAUX.

Et  "J’aime mes 2 Parents" a accepté de rejoindre, ce mercredi 16 mai, le mouvement national et de prendre contact avec les médias de la région qui soutiennent déjà depuis des années les actions menées par JM2P.  

 Même si nous nous ne pouvons pas accepter la totalité de l’objectif de cette opération, compte tenu d’une mise en avant parfois trop intense de la position des pères sur les documents présentés (y compris l’expression « papas modernes » accolée avec « équité parentale »), alors que si nous parlons d’équité parentale, de coparentalité, il semble dès lors maladroit (Pourquoi ne pas faire figurer « papas et mamans », ou « parents » ?) de risquer une différence entre les 2 parents même s’il est vrai que la réalité lors de la séparation reste trop souvent déséquilibrée, au détriment des pères, « J’aime mes 2 Parents » ne peut qu’encourager cette opération.

Luttant contre l’aliénation parentale et ses terribles conséquences, la question du genre ne se pose pas puisque tant les mères que les pères peuvent en être victimes et collatéralement les autres membres de la famille (A commencer par les grands-parents) et tous les enfants de ces parents-là le sont inéluctablement.

N.B.: A l'avenir, la mention "parents modernes" devrait apparaître (au lieu de "papas modernes").

 

C’est après mûre réflexion que l’association se sentant concernée a encouragé ses adhérents à prendre part à la manifestation du 16 mai 2018 devant les TGI de France. L’association fut donc présente (une dizaine de membres environ ont fait le déplacement - Merci à ces parents responsables et "modernes"!) devant le TGI de LILLE, et les adhérents des autres secteurs de la région des Hauts de France (TGI d’ARRAS, d’AMIENS,…) tout comme les adhérents des autres régions de France, ont pu s’y associer également près de chez eux.

Les autres TGI où se sont déroulés des rassemblements : ANGERS, BORDEAUX, BOURG-EN-BRESSE, BESANÇON, CAEN, CASTRES,  EVREUX, GRENOBLE, LILLE, LYON, MULHOUSE, NANTES, ORLÉANS, PAPEETE, PARIS, POITIERS, REIMS, RENNES, SAINT-ETIENNE, SENLIS, TOULON et TOULOUSE.

 

Toutes les informations liées à cette manifestation nationale du mercredi 16 mai 2018 sur : http://www.equiteparentale.com

 

L'association "J’aime mes 2 Parents" s'est jointe au mouvement « Équité parentale – Papas modernes » pour de multiples raisons :

 

- Pour que les enfants puissent vivre équitablement avec leurs 2 parents malgré leur séparation et/ou divorce. Actuellement, en France, plus de 920.000 enfants ne voient plus l’un de leurs deux parents ; c’est intolérable !

 

- Pour que le principe de la coparentalité et l’ensemble des règles qui en découlent, rappelé par la loi du 4 mars 2002, soit effectivement appliqué.

 

- Pour empêcher que le système judiciaire, mais aussi social instaurent un réel statut de « parent de première classe » (Généralement le parent ayant la résidence principale de l’enfant, on bien encore le parent aliénant (en cas d’emprise et de manipulation psychologiques exercées sur l’enfant) et pour l’autre parent un statut de « parent de seconde classe ». Non seulement l’enfant a besoin de ses 2 parents, sans la moindre disparité, mais, de plus, il ne divorce pas de ses parents !

 

- Pour que les Conventions européennes et internationales dans ce domaine soient assurément respectées, à commencer par :

  L’article 8 de la Convention de sauvegarde des Droits de l'Homme et des Libertés Fondamentales :

  « Toute personne a droit au respect de sa vie familiale… ».

 

L’article 9 de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant : « Les États parties respectent le droit de l'enfant séparé de ses deux parents ou de l'un d'eux d'entretenir régulièrement des relations personnelles et des contacts directs avec ses deux parents, sauf si cela est contraire à l’intérêt supérieur de l’enfant ».

 

L’article 18 de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant : « Les États parties s'emploient de leur mieux à assurer la reconnaissance du principe selon lequel les deux parents ont une responsabilité commune pour ce qui est d'élever l'enfant et d'assurer son développement ».

 

- Pour que les conflits familiaux liés à la séparation soient pris en charge et que ceux-ci soient traités en toute équité et apportent toute la protection nécessaire et l’aide professionnelle exigée aux victimes de l’exclusion parentale, de l’aliénation parentale.

 

- Pour que la famille ne soit plus traitée par nos gouvernants, par les pouvoirs publics,  comme étant accessoire, voire inexistante, au point de supprimer le Ministère et/ou le Secrétariat d’Etat qui s’y consacraient.

 

- Pour que l'Etat vote enfin de réels budgets afin de doter les Juges aux formations nécessaires et de gérer un nombre raisonnable de dossiers, afin permettre un travail sérieux et professionnel dans ce domaine et d’appliquer comme il se doit le principe de la coparentalité et l’ensemble des règles qui en découlent, sans limiter l’utilisation des outils nécessaires afin d’y arriver (médiation, expertises,...) et d’empêcher la multiplication du nombre de drames et de tragédies familiales liés aux conflits de la séparation et aux phénomènes d’exclusion (aliénation parentale) progressant de façon très inquiétante au sein de la société, responsables, de plus, d’une augmentation non négligeable de dérives et déviances possibles de la part de victimes de ces exclusions familiales profondément injustes et arbitraires.

Capture 16 mai a lille

 

Affiche16 mai revu

 

 

Chaque enfant a droit à ses 2 parents et a besoin de ses 2 parents.

Chaque parent a le droit et le devoir de participer à la vie de ses enfants

et nul n’a le droit rompre le lien « parent-enfant ».

 

C'ETAIT LE MERCREDI 16 MAI 2018 DEVANT LE T.G.I. DE LILLE :

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La mobilisation pour le 16 mai à travers les médias des Hauts-de-France :

LA VOIX DU NORD -  MERCREDI 9 MAI 2018 :

Vdn ne 09 05 2018

 
LILLE ACTU - MARDI 15 MAI 2018 :
La croix du nord 11 05 2018 n 3

 

CNEWS MATIN -  MERCREDI 16 MAI 2018 :

Cnews 16 05 2018 1Cnews 16 05 2018 2

 

 

LA VOIX DU NORD -  JEUDI 17 MAI 2018 : 

Vdn 17 05 2018

NORD ECLAIR - JEUDI 17 MAI 2018 : 

Vdn ne 17 05 2018

 

GRAND LILLE TV a également diffusé un reportage le MERCREDI 16 MAI 2018.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE GRAND-LILLE TV : JOURNÉE DE L’ÉQUITÉ PARENTALE - Rappeler l'importance de la coparentalité.

Pour la première fois, est organisée la journée nationale de l’équité parentale à l’initiative de plusieurs associations qui luttent contre l’absence de coparentalité et aussi contre l’aliénation parentale. Le 16 mai, à partir de midi, des rassemblements sont prévus un peu partout en France devant une vingtaine de tribunaux de grande Instance dont celui de Lille. L’objectif est d’interpeller le gouvernement et les instances judiciaires sur la nécessité d’appliquer la loi du 4 mars 2002 qui a redéfini l’autorité parentale sur le principe de coparentalité selon lequel il est dans l’intérêt de l’enfant d’être élevé par ses deux parents. « Cette loi n’est pas appliquée par les JAF (juges aux affaires familiales). Lors de séparation conflictuelle, il y a presque toujours un des deux parents qui est exclu de la vie de son enfant », estime Renaud Delache, coorganisateur départemental de cette journée. Depuis quatre mois, il ne voit sa fille que très occasionnellement : « Elle a treize mois et je la vois au gré des humeurs de sa mère. Tant qu’il n’y pas de jugement, je n’ai aucun pouvoir », affirme ce père.

En France, plus de 920 000 enfants seraient privés de tout contact avec l’un de leurs parents. Ces chiffres sont en constante augmentation selon le président de l’association « J’aime mes deux parents », créée à Hellemmes. « Les situations sont dramatiques et aboutissent parfois à des problèmes d’alcoolisme, de chômage ou de maladies mentales », observe François Scheefer qui met en avant la convention internationale des droits de l’enfant. « Elle précise que chaque enfant doit pouvoir maintenir les liens avec ses ascendants qu’ils soient maternels ou paternels », rappelle-t-il.

Le reportage :

 

FRANCE 3 - HAUTS DE FRANCE - a diffusé un reportage le JEUDI 17 MAI 2018 :

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Diffusion le jeudi 17 mai aux informations de 12h00, de 19h00 et de 23h00.

Capture f3 jt 19h00Capture fr3 soir

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Pour voir le reportage diffusé à 12h10, cliquez ci(-dessous :

 

http://videos.francetv.fr/video/176222680@Regions

 

Agir texte lois regles

 

A ce jour, en France, sommes-nous vraiment sur le chemin de l’apaisement des conflits familiaux liés à la séparation, sommes nous sur le chemin de la protection et de l’aide apportées aux victimes de l’exclusion parentale, de l’aliénation parentale ?

Sommes-nous sur le chemin qui permettra de limiter et de permettre la régression des dérives et déviances observées au sein de la société, mais aussi l’abaissement du nombre de drames et de tragédies familiales liés aux conflits de la séparation ?

Sommes-nous sur le chemin du « mieux », sur le chemin du respect de coparentalité à toute épreuve, malgré la séparation ?

Sommes-nous, en France, sur le chemin de l’exécution des règles et conventions universelles liées aux droits fondamentaux de l’Enfant et celles des droits de l’Homme (Respect de la vie familiale, respect de l’entretien de relations personnelles et de contacts directs de l’enfant avec ses deux parents, responsabilité commune des deux parents afin d’élever et d’assurer le développement de l’enfant) ?

Qu'attend la France pour appliquer la coparentalité ? Qu'attend la France pour permettre à chaque enfant de pouvoir grandir et évoluer auprès de ses 2 partents malgré la séparation ?

Qu'attend la France pour respecter l'équité parentale ? 

 

... Plus de victimes, enfants comme adultes, plus de drames, plus de tragédies ? Cela suffit !

A ce jour, plus de 920.000 enfants ont perdu le contact avec l'un de leurs deux parents (chiffres basés sur les sources à disposition  (divorces, pacs,...), n'incluant pas les enfants issus d'unions libres). On peut aisément tabler sur plus d'1,2 million d'enfants voire 1,5 millions d'enfants en réalité !

 

Divorce info

 

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