En guise d'introduction...

A savoir...

 

Fondée dans le Nord de la France, à Hellemmes (Près de Lille), au mois de décembre 2012, par des parents qui se sont engagés, afin de défendre les droits des enfants et des familles lors des séparations parentales conflictuelles et dénoncer les graves conséquences que peuvent avoir la rupture des liens parentaux lors de ces situations (Aliénation Parentale), celle-ci fut baptisée « J’aime ma Maman et mon Papa » et le logo choisi a donc suivi les mêmes couleurs.

 

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En mouvement avec la société, notre association s’est régulièrement  adaptée. Aussi, afin d’éviter tout amalgame avec les différents débats et les actions menées par les divers groupes de « LA MANIF POUR TOUS » en 2013, nous avons donc décidé de modifier les codes de couleur de l’association au mois de janvier 2014.

Ainsi, le bleu et le rose ont laissé place au violet et à l’orange : « J’aime ma Maman et mon Papa », tant pour l’intitulé que pour le logo de l’association.

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 Mais ces changements n’ont pas suffi.

En effet, avec l’évolution de la société et de ses lois, avec le mariage pour tous  et ses variations sur  l’homoparentalité reconnue,  les  termes  de « Maman » et « Papa » doivent, dans ces conditions, laisser la place au terme « Parents », afin de permettre aux couples homosexuels de se retrouver également reconnus, pouvant être tout autant confrontés à des phénomènes liés à celui de l’emprise et de la manipulation de leurs enfants.

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Aussi, après avoir demandé par voie épistolaire l’avis à l’ensemble des adhérents, il a été déclaré, à compter du 1er novembre 2014, que le nom de l’association changeait également d’intitulé.

Cette modification prend ainsi en compte cette évolution de la société, un changement qui, après décision du C.A., a tout naturellement fait l’objet d’un dépôt auprès de la Préfecture du Nord en novembre 2014 (Modification des statuts et parution au Journal Officiel effectées puis validées par la Préfecture du Nord début 2015).

L’association a donc pris de nom de : « J’aime mes 2 parents ».

Au cours des prochaines années, nous lancerons aussi une vaste étude sur l’intérêt de modifier ou non notre logo, de rechercher de nouvelles idées afin de représenter l’association et son action et de le faire également évoluer.

Mais il n'y a pas d'urgence pour cela...

 

En fin de compte, le logo de l'association étant de plus en plus reconnu par les divers partenaires et institutions avec lesquels nous sommes en relation, il ne paraît donc plus opportun de passer à cette étape, car l'urgence est avant tout le combat mené pour faire mieux connaître et surtout faire reconnaître l'aliénation parentale et ses catastrophiques conséquences.

 

En 2016, c'est dans cette optique que nous avons décidé de sensibiliser nos Elus, à commencer par nos 21 Députés du Nord et, à compter de la fin 2016, les 11 Sénateurs du Nord en leur proposant de signer une charte ou une déclaration proposée afin de reconnaître la lutte contre les violences psychologiques que représentent l'aliénation parentale et la journée mondiale du 25 avril contre l'aliénation parentale.

 

De même, en 2016, JM2P a également dépassé les frontières en nous associant à nos consœurs associatives du Canada et des Etats-Unis d'Amérique baptisées "."Parental alienation Awareness Day  April 25th".  (La prise de conscience de l'aliénation parentale lors de la journée du 25 avril).  

Ces associations canadiennes puis américaines fondées par Madame Sarvy EMO (Ontario) entourée de nombreux médecins, psychologues et psychiatres Nord-américains  permettent depuis une douzaine d'années de sensibiliser et

d'éduquer les uns et les autres à propos de  comportements adultes particulièrement nocifs pour les enfants, appelés généralement phénomènes d'aliénation parentale et/ou "comportements parentaux agressifs et hostiles". 

 

Cette affiliation a déjà permis également de pouvoir tisser des liens avec d'autres pays menant le même combat (Les Membres actifs unissant leurs efforts collectivement : Afrique du Sud, Allemagne, Autriche, Australie, Belgique, Les Bermudes, Brésil, Bulgarie, Canada, Chypre, Costa Rica, Espagne, Etats Unis, Finlande, France (Depuis janvier 2016, avec "JM2P"), Irlande, Italie, Lituanie, Mexique, Nouvelle Zélande, Pays-Bas, Pologne, Portugal,  République Tchèque, Royaume Uni, Singapore, Slovaquie, Suède, Tunisie... A travers le monde, des chartes sont proposées aux Elus afin d'être ensuite collectées et transmises auprès des Nations-Unies (New York). Notre association, étant représentative de la France, a commencé un travail de collecte auprès des Elus du Nord.

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Les chartes ou déclarations signées que nous récoltons d'ores et déjà et que nous continuerons à récolter en France sont donc répertoriées et ajoutées à celles déjà signées les années précédentes (Villes, Municipalités, Etats, Députés, Sénateurs, Gouverneurs,...) par nos amis Nord-américains puis transmises auprès des Nations-Unies afin qu'une législation internationale et unique soit enfin instaurée en matière de lutte contre l'aliénation parentale.

 

Toujours en 2016, suite aux travaux de concertation avec d'autres associations européennes  et aux échanges entrepris avec la Roumanie (Pour rappel : Le lundi 1er février 2016 l'Institut de psychologie judiciaire de Roumanie a reconnu de façon pleine et entière l'aliénation parentale et ses conséquences. Et onze jours plus tard, soit le 12 février, le Collège National des psychologues et spécialistes roumains ont également reconnu l'aliénation parentale et ses conséquences. Cette reconnaissance a donc été publiée le 25 février 2016 dans le Journal Officiel de la République de Roumanie (où les lois sont publiées afin d'entrer en vigueur). Cela ouvre ainsi de nombreuses portes  pour le milieu judiciaire afin de prendre des décisions relatives aux séparations conflictuelles, d'ordonner des expertises et de prendre les mesures qui s'imposent pour lutter contre l'aliénation parentale et ses graves conséquences et de mettre en place des lois effectives.), l'association JM2P a rejoint et est devenue membre actif de la fédération paneuropéenne d'une bonne vingtaine de pays, baptisée "Colibri".

La fédération "Colibri" regroupe des associations européennes dévouées à la promotion des droits fondamentaux des enfants, à commencer par le droit fondamental à vivre avec leurs deux parents (Promotion de la résidence alternée et de la garde conjointe, la lutte contre l'aliénation parentale,...) et des parents (impliquant un respect fondamental de la coparentalité) après le divorce et/ou la séparation des parents.

 

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Ainsi, JM2P a rejoint l'Autriche, la Bulgarie, Chypre, la Croatie, l'Espagne, la Finlande, la France, la Grèce, la Hongrie, l'Italie, la Lituanie, le Luxembourg, les Pays-Bas, le Portugal, la Pologne, la République Tchèque, la Roumanie, la Suisse, la Slovaquie et la Turquie.

 

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Compte tenu de l'impact, de plus en plus visible, de l'association à l'étranger, sa reconnaissance et ses interventions de plus en plus nombreuses, le logo de "J'aime mes 2 Parents" a donc adopté une version "internationale", en anglais, afin que le sens même de l'association soit compris de suite par l'ensemble des interlocuteurs étrangers.

Ce nouveau logo fut donc introduit dès la fin 2016 tant en Europe que sur le continent Nord-américain.

 

En 2017, "J'aime mes 2 Parents" a multiplié les contacts internationaux et ces contacts ont permis de collaborer avec un certain nombre de spécialistes internationaux (Psychologues, médecins,...) afin de permettre une meilleure sensibilisation auprès des pouvoirs publics français. C'est ainsi que plusieurs d'entre eux sont intervenus auprès de la Ministre des Familles de février à avril 2017 afin e lui prouver qu'elle faisait fausse route concernant ses déclarations sur l'aliénation parentale !

Car contrairement à ce que cette Ministre semblait clairement sous-entendre, l'aliénation parentale n'a pas de genre ni de sexe! La manipulation et l'emprise psychologiques sur l'enfant peuvent être à la fois pratiquées tant par le père que par la mère, voire parfois par d'autres membres de la famille.

Ils ont été ainsi plusieurs à intervenir, des Etats-Unis, du Canada et d'Europe pour faire comprendre que l'aliénation parentale, comme le défend justement notre association, doit être combattue.

A travers le monde, des pères comme des mères manipulent psychologiquement leurs enfants entraînant une peur injustifiée, un manque de respect ou d'hostilité de ceux-ci envers l'autre parent et / ou d'autres membres de la famille de ce parent injustement rejeté au fil du temps. Ces parents manipulateurs démontrent une volonté claire d'exclure l'autre parent de la vie des enfants et collatéralement les autres membres de la famille. 

Nier l'existence de l'aliénation parentale est un pur déni de réalité tant envers les victimes d'aliénation parentale qu'envers les milliers de professionnels qui luttent contre ce désastre.

Contrairement à ce que la Ministre des Familles (Gouvernement HOLLANDE) sous-entendait l'aliénation parentale n'est pas absent du DSM-5, mais la terminologie est simplement différente, ce que le Professeur William BERNET au Département de Psychiatrie à l'Université de Médecine de Nashville aux Etats Unis a pu le rappeler tout comme le Docteur Vittorio Carlo VEZZETTI, Pédiatre et Président de la Fédération COLIBRI.

De plus, c'est au printemps 2017 que ces chercheurs et scientifiques ont pu affirmer que l'Association Américaine des Psychologues (APA) est venue reconnaître enfin que l'aliénation parentale est bel est bien une violence psychologique.

Elle estime que tous les praticiens de la santé mentale ainsi que les responsables de l'application des lois et des tribunaux doivent prendre sérieusement en compte tous les rapports de violence familiale dans les cas de séparations, de divorces conflictuels et de garde des enfants.

 

De plus, la classification internationale des maladies qui est publiée par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) va grandement évoluer. L'édition actuelle appelée CIM-10 datant des années 1990 vient d'être revue. Il était plus que temps qu'une nouvelle édition soit mise en place. La révision de la précédente version, intitulée CIM-11, a été publiée le 18 juin 2018 (version anglophone). 

Dans cette nouvelle édition, les mots « aliénation parentale » et « exclusion parentale » sont intégrés à l'index de la CIM-11. L'aliénation parentale n'est pas intégré comme étant un diagnostic distinct mais elle se trouve classée dans le diagnostic relatif au problème de relation "parent-enfant".

Venir nier l'existence de l'aliénation parentale ne peut être davantage possible, les publications de l'OMS ne pouvant en aucun cas être contestées. 

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Les États membres de l’O.M.S. (Organisation Mondiale de la Santé) ont définitivement adopté le 25 mai 2019 la onzième révision de la Classification statistique internationale des maladies et des problèmes de santé connexes (CIM-11) qui avait été proposée le 18 juin 2018. Elle entrera donc internationalement en vigueur dès le 1er janvier 2022. Celle-ci inclut  bel et bien l’aliénation parentale dans son Index en l’associant au code « QE52.0 » se rapportant aux pathologies relatives au problème de relation "parent-enfant"qui s’apparentent à un problème de santé mentale.

 

Aujourd'hui, "J'aime mes 2 Parents" se trouve  en contact avec de nombreux partenaires à travers l'Europe mais aussi hors des frontières européennes. Ces contacts enrichissent non seulement le travail accompli, mais permet avant tout de se sentir davantage soutenus et compris par celles et ceux qui, comme nous, visent enfin la reconnaissance officielle de l'aliénation parentale et tout particulièrement ses conséquences qui ne pourront qu'être davantage développées et répertoriées au fil du temps (A commencer par son apparition dand l'index paru au sein de la CIM-11 éditée par l'OMS) et sans aucun doute lors des prochaines éditions du DSM (Diagnostic and Statistical Manual = Manuel Américain de Définition et de Classification des maladies et troubles psychiatriques) d'ici quelques années. Mais d'ores et déjà, avec la CIM-11, un pas de géant est franchi et permettra plus encore à notre association de poursuivre notre légitime combat avec un bagage scientifique non négligeable (Puisqu'à ce jour, les pouvoirs publics ne veulent généralement pas entendre parler des recherches cliniques menées et des publications anglophones !  La CIM-11 est d'ores et déjà universelle...!

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